SORTIE AU GRAND BADON
Le samedi 10 mars, le CERCLE TAURIN NÎMOIS conviait ses adhérents à une sortie au GRAND BADON chez CUILLÉ, avec une visite du campo très ventée, et un copieux déjeuner aux près.
Lors de son discours, André COSTE, Vice-Président, en l'absence du Président retenu par des obligations familiales, retraçait l'historique prestigieux du Grand Badon, de la famille CUILLÉ dont vous pouvez lire ci-dessous un extraît.
A l'occasion de cette rencontre conviviale des membres du CTN qui renouaient sur cette terre camarguaise de fidèles amitiés avec la famille CUILLÉ, une encre superbe réalisée par notre ami le peintre Albert MARTIN était offerte à Philippe CUILLÉ en reconnaissance de son accueil particulièrement chaleureux.
Une sortie fort réussie qui, en dépit d'un fort mistral a ravi tous les participants.
Un grand merci à Albert MARTIN pour sa générosité et son talent, et à Jacques SEVENIER pour son reportage riche de belles photos qui rappelleront cette belle journée.
Le reportage de JIES est sur ce lien :
"(...) C’est sur cette terre de Camargue qu’on été forgées et pérennisées toutes les traditions taurines qui font notre passion du taureau. En toutes circonstances, et quelles que soient les difficultés de tous ordres, quelques familles camarguaises ont perpétué ces traditions auxquelles nous sommes tant attachés, et parmi ces familles, la famille CUILLÉ tient fièrement sa place depuis plus de 60 ans. Nous réunir aujourd’hui dans ce lieu mythique nous impose donc de faire un peu d’histoire.
En 1950, Eugène CUILLÉ, agriculteur à Générac, achète les 450 hectares du Grand Badon . Des quatre enfants d’Eugène, Jean-Pierre, Philippe, Bertrand et Françoise, tôt immergés dans la Bouvine, c’est Philippe qui, le premier, manifeste un goût prononcé pour les toros et caresse le rêve de devenir manadier. A 12 ans, il se fait offrir sa première vache comme cadeau de Noël… Du rêve à la réalité, le fer des « CUILLÉ FRÈRES ET SŒUR » deviendra célèbre, obtenant à quatre reprises le prestigieux « Biou d’Or (Rousset en 1981 et 1982, Pythagore en 2000, Guépard en 2010). Au début des années 90, Jean-Pierre a récupéré les taureaux de Camargue qu’il installe sur les terres familiales à Générac.
Philippe quant à lui conserve le Grand Badon et se tourne avec passion vers le « toro brave ». Une belle aventure commence, semée d’embuches, mais aussi de grandes satisfactions. En 1994, il achète cinquante vaches et un sémental chez SEPULVEDA et en 2007, afin de rafraîchir son cheptel, il acquiert quatre vingt vaches et trois sementales du fer d’Ana Isabel Vicente Garcia, origine Lisardo Sanchez. Hélas, la tuberculose qui sévit durant l’année 2009 l’oblige à abattre la totalité de son cheptel. Mais renoncer n’est pas dans ses valeurs. Un an après, il a l’opportunité d’acquérir un lot de cinquante vaches de « Miranda de Pericalvo », élevage de la province de SALAMANCA (origine Domecq). Il loue alors un semental et, dès 2011, les premières naissances sont là… en route vers de nouveaux succès.
En accueillant les membres de notre association au Grand Badon, Philippe met en valeur l’hospitalité camarguaise. Il nous rappelle aussi les liens particuliers de respect, d’amitié et de fidélité tissés au fil des années entre la famille CUILLÉ et le CERCLE TAURIN NÎMOIS. Ainsi, au début des années 80, les fréquentes rencontres au Grand Badon, telle cette réunion mémorable organisée en le 21 octobre 1982 pour fêter le 2ème Biou d’or de Rousset. Les LAURET, GAILLARD, DOUTRE, BAILLET, BAZILE, ODE, BRINGUIER, et de nombreux autres membres du CTN ont reçu ici l’accueil chaleureux des CUILLÉ.
Aujourd’hui, à l’invitation de Philippe CUILLÉ, une autre génération de membres du CERCLE TAURIN NÎMOIS est venue consolider ces liens forts d’amitié, d’hospitalité et de convivialité. Cher Philippe, soyez en remercié du fond du cœur ".
10 mars 2012