Robert PILES au JEUDI DU CERCLE

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7ème Printemps des Jeunes Aficionados

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André VIARD aux Belles Rencontres de la Tauromachie

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André VIARD crée l'évènement à l'occasion des prochaines Belles Rencontres de la Tauromachie à l'Hôtel IMPERATOR. Le 8 février prochain, il animera le cycle tauromachique LA ROBE NOIRE  lors d'un nouveau dîner-débat.

De JOSELITO et BELMONTE à nos figuras un siècle plus tard, André VIARD met en garde sur la mutation d'un monde taurin venu de l'Age d'Or, mis aujourd'hui en danger dans ses fondamentaux. Une soirée à ne pas manquer !

 

Sur réservation uniquement.

Inscriptions : 04 66 21 90 30
ou commercial@hotel-imperator.com

Participation au dîner-débat, 38 € boissons incluses (voir le menu)

 

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Les Cuillé au Jeudi du Cercle

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Le JEUDI du CERCLE du 16 janvier 2014 a accueilli à l'IMPERATOR un auditoire nombreux et captivé par le récit de la folle passion des CUILLÉ, manadier et ganadero. C'était aussi l'occasion de rappeler les liens de respect et d'amitié tissés par le CTN avec la famille CUILLÉ au début des années 80.

 

 

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Photo Sophia Gabourdes

 

Voir l'album photos de Sophia

 

Voir le diaporama de présentation

(photos Y.Porras, Jies Arles, C.Crépin, E.Grande)

 

 

Communiqué de l'Observatoire

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COMMUNIQUÉ


Face à la multiplication des menaces, actes de vandalisme ou criminels contre la culture taurine sous toutes ses formes, l'Observatoire National des Cultures Taurines, qui sera reçu au Ministère de l'Intérieur dans le courant du mois, entend demander que leurs auteurs identifiés soient interpellés et que des procédures soient ouvertes, afin que leurs soient appliquées les peines lourdes prévues en cas de discrimination ayant pour objectif de porter atteinte à une activité commerciale.

À cet effet, l'Observatoire National des Cultures taurines demande à tous les aficionados victimes de ce genre de menaces, de conserver et de lui transmettre la trace des appels, messages, ou autres, afin que l'identification de leurs auteurs puisse aboutir et que des plaintes soient déposées à leur encontre par ses avocats.

Dans une démocratie toutes les opinions sont bien sûr respectables, sauf quand elles portent atteinte à la dignité d'une communauté et ont pour but d'inciter à la haine ou à la violence à son encontre.

L'Observatoire National des Cultures Taurines saisira donc cette semaine madame la ministre de la Justice pour lui demander de prendre la mesure de la situation qui s'apparente aux dérives racistes et xénophobes sévèrement punies par ailleurs dans le Droit français.

Il est bien évident que la plupart des menaces proférées par internet proviennent de personnes immatures qui trouvent dans ce "combat" un exutoire à leur mal être, mais il est évident aussi que la responsabilité des associations et activistes qui diffusent des mots d'ordre provoquant leur passage à l'acte est engagée et doit être poursuivie.

L'est également celle de l'État dont le devoir de maintien de l'ordre doit se traduire par une investigation poussée de ces actes délictueux afin de responsabiliser pénalement les instigateurs et les auteurs de cette nouvelle forme de violence faites aux personnes en raison de leur appartenance à une communauté, laquelle nous rappelle les heures les plus sombres de notre histoire.

Dans un État de droit des limites doivent être posées et des sanctions prononcées, afin d'éviter que ce genre d'actes ne se généralise en toute impunité, et n'aboutisse à une surenchère dont l'issue ne pourrait être que la violence.

Afin d'affirmer son attachement aux principes républicains, d'exiger le respect auquel il a droit et de demander que soit mis un terme aux agissements délictueux perpétrés à son encontre, l'ensemble du monde taurin se rassemblera en début de temporada à l'occasion d'une grande manifestation symbolique sur le thème des libertés fondamentales, autour d'un seul mot d'ordre repris par des milliers d'aficionados :

«Ma culture, ma passion, mon identité, ma liberté ».

 

8 dédembre 2013

 

 

Le statut du Toro Brave en question ?

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"La légitimité de la corrida trouve ses fondements dans les critères spécifiques de la race brava".


Telle est la conclusion d'Emmanuel DURAND* à l'issue d'une brillante conférence donnée devant les membres du CERCLE TAURIN NÎMOIS réunis le 5 décembre dernier à l'Hôtel IMPERATOR de Nîmes, siège de l'association, à l'occasion d'une séance des Jeudis du Cercle.


Autour du thème "l'animal chose ou personne" c'est le statut juridique de l'animal qui a été évoqué, objet d'un débat lancé en 2005 par le rapport de Suzanne ANTOINE, dont les conclusions ont été récemment reprises par le manifeste de 24 intellectuels.


 

* Emmanuel DURANDest avocat, ancien torero, Président de l’Institut International du Droit Taurin, Conseil juridique de l’observatoire National des Cultures Taurines, Vice président des amis du Musée des Cultures taurines de Nîmes.

 

 

Après avoir évoqué le statut juridique des représentant du règne animal, Emmanuel DURAND a abordé les aspects juridiques spécifiques au taureau de combat, et les conséquences éventuelles de la remise en cause de son statut actuel sur la corrida. En voici quelques extraits :

 


Introduction


Gérard CORNU dans son ouvrage de droit civil des biens apporte une lecture de l'Art. 528 du Code Civil visant à placer l'animal à sa juste place.

A tout représentant du règne animal correspond un statut de base que complète, pour diverses espèces, dans certaines situations, des dispositions particulières. Il existe un droit commun et un droit spécial de l'animal.

L'Article 528 fixe un statut générique de l'animal en le distinguant de façon radicale et irréductible de l'espèce humaine, c'est la division du droit des personnes et du droit des biens au sein desquels figurent les animaux.

La notion "d'être sensible " est inutile au civiliste. Elle ne permet pas d'affirmer la distinction entre les personnes et les animaux. L'animal est fondamentalement un bien en ce qu'il est susceptible d'appropriation. Il se distingue des autres biens non pas en ce qu'il est un "être sensible " (cf. corail, zooplancton, drosophile,...) mais un vivant. Selon son espèce il bénéficiera de restrictions plus ou moins fortes du droit de propriété (usus, fructus, abusus) attachées à son statut. Le Code Civil n'a pas plus à connaître de la distinction, au demeurant imparfaite, entre domestique et sauvage. Seule l'intéresse la division fondée sur le critère d'appropriation distinguant les biens avec maître des biens sans maître.

 


Le toro est un bien.


Il est un animal, donc un vivant, et se trouve ainsi soumis à côté du statut général des biens à d'autres corps de règles législatives qui constituent le statut spécial de l'animal. Par des mesures de protection (animale) ou de défense (sociale) le droit animalier s'intéresse concrètement à une espèce ou au sein d'une espèce, à la situation de tels de ses échantillons. Le toro de corrida a été identifié par l'INRA (département des sciences animales de l'INAPG) comme une race bovine brave espagnole : LE TORO BRAVO.


Messieurs Pierre DUPUY et Paul CASANOVA définissent le terme bravo dans leur dictionnaire tauromachique comme un adjectif espagnol qui peut signifier brave, hardi, courageux, intrépide, féroce, fier, arrogant, superbe, éclatant, sauvage, irrité. Lorsqu'un toro est brave il mérite tous ces qualificatifs.


Pour Francis WOLFF la bravura repose sur l'idée que l'animal qui combat, en tant qu'il est animal bravo, met la valeur même de son combat au dessus de sa propre souffrance et c'est même ce qui le définit comme un bravo.


La détermination du statut juridique applicable au toro bravo est-elle essentielle à l'appréciation des règles régissant le combat du toro ? Le Petit Larousse définit l'animal domestique comme celui qui a été dressé ou apprivoisé et l'oppose à l'animal sauvage.


Jean Pierre DIGARD dans son ouvrage "Les français et leurs animaux" précise que domestiquer un animal ce n'est pas seulement veiller à sa protection, à son alimentation et à sa reproduction, c'est aussi l'accoutumer à la présence de l'homme et le soumettre à sa volonté. Or précisément l'acte domesticatoire à l'égard du toro bravo consiste à l'élever en le soumettant le moins possible à la présence de l'homme et en le laissant agir selon sa propre volonté en évitant de l'apprivoiser.


 

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Le toro bravo apparaît ainsi comme un animal sauvage alors même que le droit et la jurisprudence le désigne comme animal domestique. En l'absence de définition précise dans la loi française de l'animal domestique c'est d'une part vers la jurisprudence qu'il faut se tourner. La Cour de Cassation considère que les toros bravos sont des animaux domestiques puisque :

"Ces animaux vivaient sous la surveillance de l'homme, étaient élevés, étaient nourris et se reproduisaient par ses soins " (Cass. Crim. 16 février 1895 S 1895 I 371)


Par la suite de manière constante la jurisprudence considère comme animal domestique : "Celui né en captivité, qui dépend de son propriétaire, lequel assure sa protection, sa nourriture et sauvegarde de sa reproduction" (TGI Boulogne sur Mer 10 septembre 1986). Cette définition si elle prend en considération le constat des actes domesticatoires que subit le toro de combat, reste essentiellement attachée à la division civiliste des biens avec ou sans maître et exclut de son analyse les caractéristiques propres de l'animal et celles spécifiques de sa domestication.

Il convient d'autre part de se tourner vers les dispositions de l'arrêté du 11 août 2006 (JO RF n° 233 du 7 octobre 2006) fixant la liste des espèces, races ou variétés d'animaux domestiques par opposition aux animaux non domestiques définis par le Code de l'Environnement à l'Art. R.411-5 comme ceux qui n'ont pas subi de modification par la sélection de la part de l'homme.

L'article premier dispose que sont considérés comme des animaux domestiques les animaux appartenant à des populations animales sélectionnées ou dont les deux parents appartiennent à des populations animales sélectionnées. L'arrêté fixe en annexe la liste des animaux déclarés domestiques au chapitre desquels figurent les bovidés (Bos Taurus). Sur cette liste ne figure pas notamment l'autruche, qui en dépit de sa domestication est donc considérée comme un animal non domestique dont l'élevage est soumis à la détention d'un certificat de capacité et aux obligations des Art. L. 413-1 et suivants du Code de l'Environnement.


La Cour de Cassation par un arrêt du 28 février 1994 confirmant un arrêt de la Cour d'Appel de BOURGES du 25 novembre 1993 justifie du caractère non domestique de l'autruche par deux arguments dont la pertinence reste discutable :


1) L'espèce n'a subi aucune modification de couleur, de comportement, de conformation et de caractère qui lui sont propres du fait de l'homme.


2) La seule constatation que l'éleveur choisisse tel ou tel reproducteur est sans influence car elle ne crée en aucune manière une pression de sélection.

Appliquée au toro bravo cette jurisprudence en ferait un animal non domestique. La frontière entre domestique et sauvage est semble-t-il ténue et la domesticité du toro bravo ne semble tenir qu'à l'inscription du Bos Taurus sur la liste annexée à l'arrêté du 11 août 2006. Si la distinction domestique / non domestique (sauvage) présente un intérêt au regard des conditions d'élevage qui relèveront soit du Code Rural soit du Code de l'Environnement, la distinction est moins pertinente au regard du combat du toro dans la mesure où le législateur pénal a entendu protéger de la même manière l'animal domestique, l'animal apprivoisé ou l'animal tenu en captivité.


Ainsi même s'il était requalifié d'animal sauvage le toro bravo ne vit pas à l'état sauvage mais est tenu en captivité et relève du droit pénal ainsi que des dispositions protectrices des animaux inscrites dans le Code Rural aux Art. L. 214-1 et suivants.


L'étude des aspects juridiques du combat du toro suppose d'identifier le cadre légal du combat.

1. La protection des animaux : l'Art. L. 214-1 du Code Rural

"Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ".


Il s'agit du principe fondateur de la protection des animaux détenus par leur propriétaire.

Ce texte s'applique donc au toro bravo dans ses relations avec son propriétaire, l'éleveur d'abord, l'organisateur du spectacle ensuite.

Ce principe protecteur de l'animal n'est cependant pas incompatible avec le combat du toro.

Le toro de combat appartient à la famille des Bos Taurus et plus particulièrement à sa branche Ibéricus, dont les caractéristiques génétiques qui lui sont propres le distinguent des autres bovidés.


 

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1.1. Le toro bravo est un combattant

Il se distingue des autres bovidés par sa capacité à combattre spontanément. Ce trait de caractère qui façonne aussi bien le génotype que le phénotype du toro est identifié comme sa bravoure.


 

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La bravoure se définit comme le sentiment de force et de supériorité qu'a le toro et qui le conduit à charger inlassablement, avec la nécessité de dominer tout ce qui se trouve dans ce qu'il considère comme son espace personnel (territoire, terrain) et cela quitte à mettre en jeu son intégrité physique. Il s'agit là "d'un impératif biologique de son espèce ".


1.2. Le toro bravo combat jusqu'à la mort

Non seulement la bravoure du toro le pousse à mettre en jeu dans le combat son intégrité physique pouvant aller jusqu'à sa propre mort, mais encore elle le conduit à combattre jusqu'à la mort de l'autre qu'il appartienne ou non à sa propre espèce. Or ce combat à mort est un acte meurtrier gratuit, atypique au sein de l'espèce animale, le toro, herbivore, ne satisfera dans cette mort aucun impératif alimentaire ni d'ailleurs sexuel (combats pour une femelle). Ce combat à mort apparaît ici encore comme "un impératif biologique de son espèce ".


1.3. Le toro bravo est endurant à la douleur

Lors des journées de Pamplona sur le bétail de combat au mois de novembre 2008 le professeur Juan Carlos Illera del Portal mettait en évidence par une étude scientifique portant sur 180 toros, les mécanismes de réponse au stress chez le toro de combat et les réponses neuro-endocriniennes au seuil de douleur.


Ainsi si le toro est stressé au moment du combat il l'est de façon moins importante, dans des proportions très significatives, que durant son transport. Le toro de combat a une réponse endocrinienne lui permettant de surmonter le stress du combat.


De la même manière le toro bravo est biologiquement armé pour lutter contre la douleur par la libération en grande quantité de bêta-endorphines qui bloquent les nocicepteurs de l'animal élevant ainsi considérablement le seuil de la douleur.

Les caractéristiques génétiques du toro bravo en font un animal né et élevé pour le combat. Le placer en situation de combat c'est le placer dans des conditions compatibles avec les caractéristiques et les impératifs biologiques de son espèce. La dureté du combat dans l'arène, dans le respect des règles qui le régisse, est justement proportionnée à l'endurance du toro au combat.

 

La sanction de la violation des règles protectrices de l'animal édictées à l'Art. L.214-1 du Code Rural est énoncée à l'Art. L.214-3 "il est interdit d'exercer de mauvais traitements envers les animaux domestiques ainsi qu'envers les animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivités" et réprimée par l'Art. R.654-1 du Code Pénal par une contravention de 4ème classe.

Or il est démontré que le traitement auquel est soumis le toro bravo durant le combat n'est pas un mauvais traitement mais un traitement compatible avec les caractéristiques et les impératifs biologiques de son espèce et échappe à la sanction pénale.


 

2. La protection pénale de l'animal

2.1. Principe

Le Code Pénal consacre trois articles à la protection des animaux. Sont ainsi punis selon leur gravité croissante :

- Les mauvais traitements envers animaux (contravention de 4ème classe Art. R. 654-1 du Code Pénal)

- Les atteintes volontaires à la vie de l'animal (contravention de 5ème classe Art. R.655-1 du Code Pénal)

- Les sévices graves ou actes de cruauté envers animaux (délits punis de deux ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende article 521-1 du Code pénal)


Il convient d'observer que ces trois textes ne se préoccupent pas du lien juridique pouvant unir l'auteur de l'infraction à l'animal.


Personne physique ou morale (pour les délits seulement) elle est punie à raison des faits commis et non de sa qualité (propriétaire ou détenteur) comme dans le cadre des dispositions du Code Rural.


Le Code Rural n'a d'ailleurs curieusement envisagée au titre de la protection des animaux que la situation la moins grave pénalement, relative aux mauvais traitements passibles de contravention de 4ème classe.


2.2. L'exception : De la tradition locale au toro bravo

Le toro est exclu du champ d'application des dispositions du Code Pénal dans les termes suivants : "Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée ".

Ainsi l'exclusion est admise non pas en raison de la nature propre de l'animal ou de la spécificité de son combat, mais sur l'identification d'un secteur géographique au sein duquel doit être mis en évidence l'existence d'une tradition taurine ininterrompue.


2.2.1. La jurisprudence française

D'apparence réducteurs les termes de "local" et "ininterrompu" ont été appréciés de façon large par les juridictions du fond et approuvés par la Cour de Cassation. La conception extensive du terme "local" étant de construction purement prétorienne elle reste cependant instable et sujette à revirement vers une interprétation plus restrictive, sous la poussée des thèses animalitaires.

Cependant le droit communautaire vient renforcer la position jurisprudentielle actuelle.


2.2.2. Le droit communautaire

Contrairement à la croyance savamment entretenue par les adversaires de la corrida, l'interprétation jurisprudentielle des juridictions françaises se trouve confortée par les dispositions du Droit Communautaire.


Le 2 octobre 1997 les Etats Membres de l'Union Européenne ont signé le traité d'AMSTERDAM qui comporte un protocole d'accord n° 10 qui se substitue à la déclaration du traité de MAASTRICHT et qui précise :

"Les hautes parties contractantes,

Désireuses d'assurer une plus grande protection et un meilleur respect du bien-être des animaux en tant qu'êtres sensibles,

Sont convenus des dispositions ci-après, qui sont annexées au traité instituant la communauté européenne :

Lorsqu'ils formulent et mettent en œuvre la politique communautaire dans les domaines de l'agriculture, des transports, du marché intérieur et de la recherche, la communauté et les états membres tiennent pleinement compte des exigences du bien-être des animaux, tout en respectant les dispositions législatives ou administratives et les usages des états membres en matière notamment de rite religieux, de traditions culturelles et de patrimoines régionaux ".

Ainsi le Code Pénal doit assurer la protection de l'animal en tant qu'être sensible mais dans le respect des usages en vigueur dans les Etats Membres notamment en matière de traditions culturelles et de patrimoines régionaux.


La première lecture du texte apparaît ainsi rassurante et semble conforter l'orientation jurisprudentielle extensive de la notion de "tradition locale ininterrompue".


Le Droit Communautaire à une vision plus large du périmètre d'immunité que la loi pénale française. Il admet que le bien-être des animaux qui doit être recherché et protégé par les Etats Membres peut connaître des exceptions qui trouvent leur légitimité dans les usages en matière de traditions culturelles et de patrimoines régionaux. La tradition taurine, fait culturel, autorise le combat du toro et sa mise en mort dans sa tradition espagnole. Le législateur communautaire n'exige pas une localisation géographique.


Ainsi la tradition culturelle du combat de toros à la mode espagnole n'est pas seulement envisagée et autorisée sur le territoire espagnol, elle peut se dérouler dans un autre État Membre dès lors qu'elle constitue un usage au sein de celui-ci.


L'autre exception à la protection de l'animal est la revendication d'un patrimoine régional. Les jeux taurins et courses de taureaux dans leur tradition espagnole, camarguaise, landaise ou portugaise font indiscutablement partie de notre patrimoine régional et bénéficient de l'immunité autorisant leurs pratiques. Dans ces deux composantes la législation communautaire s'attache à la mise en exergue d'un usage qui, s'il suppose une certaine permanence n'a pas pour autant besoin d'être ininterrompu. La restauration d'un usage désuet est suffisante pour légitimer le déroulement d'une course de taureaux.


Ainsi la condition du caractère ininterrompu de la tradition, déjà assouplie par la jurisprudence française, apparaît contraire au droit communautaire qui n'exige aucune justification de durée. La condition imposée dans le droit interne doit ainsi céder le pas face à la norme communautaire de portée supérieure.


Le législateur communautaire n'exige pas une tradition locale mais une tradition culturelle. Il ne restreint pas l'appréciation à la vision réductrice de la localité au sens du découpage administratif français mais l'envisage dans sa dimension patrimoniale et régionaliste.


C'est la consécration de l'analyse de la Cour d'Appel de BORDEAUX confirmée par la Cour de Cassation dans son arrêt du 16 septembre 1997 n° 96 – 82649 : "L'on ne saurait dénier à la commune de FOIRAC son appartenance à l'ensemble démographique dont BORDEAUX est la capitale, où se retrouve la permanence et la persistance d'une tradition Tauromachique dont l'existence est signalée sans conteste dès le 18ème siècle et qui a donné lieu à l'organisation des premières corridas avec mise à mort dès le milieu du 19ème siècle ".


2.2.3. Vers la modification du code pénal et la reconnaissance du toro bravo

"Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ". (Art. L. 214-1 du Code Rural)

Il apparaît plus sécurisant et plus juste d'affirmer l'identité et la spécificité de la race brava du toro de combat, qui s'il est comme tous les animaux un être sensible, est un animal ayant des caractéristiques génétiques propres qui lorsqu'il est placé en situation de combat (dans le campo ou dans l'arène) se retrouve dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce.

Ainsi le combat du toro ne serait pas pénalement répréhensible non pas par ce qu'il constituerait des actes de cruauté excusées par une tradition culturelle, mais parce que le combat serait compatible dans ces trois phases (Piques banderilles estocade) avec l'essence même du toro.

Jack l'Eventreur et Mère Thérésa sont deux êtres sensibles mais personne n'a imaginé que leur sensibilité devait être traitée de la même manière.


Conclusion

La légitimité de la corrida trouve ses fondements dans les critères spécifiques de la race brava.

La protection juridique du toro de combat et du combat du toro ne trouvera de légitimité que si l'on préserve ses spécificités génétiques de bravoure, caste et noblesse

La part du droit est essentielle à la réglementation du combat du toro.

L'apport du droit est fondamental à son évolution.

 

  • annexe 1- Extrait de la chronique de Jean-Baptiste SEUBE, Professeur de droit, Doyen Honoraire de la Faculté  de droit et d’économie de La Réunion
  • Annexe 2- Extrait de la chasse face aux revendications animalistes par Jean-Pierre DIGARD


lire les annexes ici

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2013

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Extrait du rapport moral du président

 

Où il est question de valeurs

 

 

Les activités du CERCLE TAURIN NÎMOIS, qu’elles soient pédagogiques divertissantes ou festives, s’inscrivent par principe dans la ligne des valeurs fondamentales que nous défendons. Le premier de ces fondamentaux aborde un vaste domaine formidablement riche de traditions, d’art, de culture et d’histoire : Jeudis du Cercle ou Robe Noire, rencontres, sorties ou voyages, tous sont dédiés à l’évocation et à la découverte de cette culture, ou bien comportent un versant culturel indissocié de leur caractère festif. S’émerveiller devant une demi-véronique de Morante ou le temple d’un Manzanares marchant sur les nuages peut faire le bonheur d’un aficionado. Pour autant, la magie d’un toreo sublime ne doit rien au hasard. Ce toreo qui nous enchante aujourd’hui est l’aboutissement d’une longue évolution technique et artistique, fruit d’une œuvre collective façonnée lentement par l’inspiration le talent et le courage d’hommes exceptionnels tous différents. C’est pourquoi les références à l’histoire, aux origines et à la connaissance portent en elles la quintessence de notre passion tauromachique. Et notre ligne de conduite est de partager cette passion.

 

La transmission est l’autre fondamental qui doit nous inciter à jouer collectif. Partager la passion, entretenir la flamme, transmettre le savoir et léguer la tradition, exige persévérance, volonté d’ouverture, capacité à faire confiance. Encore faut-il ne pas se contenter de beaux discours. Le CTN a connu par le passé des vicissitudes et des abandons qu’une démarche plus ouverte aurait pu lui épargner. Cette année deux jeunes membres du CTN vont exercer la responsabilité au sein du comité « Jeudis du Cercle et Robe Noire ».

 

La culture et le partage sont précisément les valeurs essentielles qui portent en elles les fondements sur lesquels s’est appuyée l’inscription de la corrida au patrimoine culturel immatériel de la France, les mêmes fondements qui ont permis plus récemment de conforter sa légitimité constitutionnelle. Raison de plus pour nous de les revendiquer en toutes circonstances. En réalité, la haine, les vociférations et la violence des anti taurins, pour spectaculaires qu’elles soient, sont finalement réduites à leur simple médiocrité dès lors qu’elles sont confrontée à une opposition sereine, à un discours structuré et argumenté se référant à ces valeurs. Mais cela ne peut bien sûr aller de soi sans le concours de l’autorité et l’action de la justice qui reste à convaincre…

 

L’autre soir, j’écoutais la lecture d’une très belle nouvelle taurine dans un lieu somptueux chargé d’histoire. Les intonations puissantes de l’orateur traduisaient à merveille le lyrisme du récit. Il était question de la carrière fulgurante d’une figura imaginaire soulevant partout l’émotion des gradins, exécutant des centaines de passes magiques dont le temple arrêtait les aiguilles de la montre : le duende était palpable… et la pluie d’oreilles qui tombaient en conséquence ponctuait plusieurs indultos, en quelques tardes de Las Ventas qui allaient marquer les esprits pour longtemps… Mais dans cette évocation merveilleuse parsemée de triomphes aux accents de Feria nîmoise, dans ce flot de mots magiques si doux à l’oreille de l’aficionado… dans cette évocation, pas de toro... Ce dernier était peut-être dissimulé derrière les plis de l’étoffe, trop petit sans doute pour faire dépasser le bout d’une corne.

 

L’autre danger qui guette la corrida vient donc de l’intérieur ! Dans les grandes arènes, le sort de la corrida est aujourd’hui réglé par l’association de quelques étoiles qui contrôlent des cartels exclusifs de toute compétition sincère et imposent leurs ganaderias. Leurs tarifs ne connaissent pas la crise. Mais l’acteur principal de cette dérive c’est le toro ! Le grand danger qui menace la corrida est la quasi-disparition de ce qu'on appelle un toro dans les grandes arènes. Et au bout de cette dérive il y a parfois un spectacle frelaté qui tient lieu de berceuse pour l’aficionado assoupi.

 

Il y a la corrida dont on rêve... et celle que l’on voit. Mes chers amis, soyez attentifs à la nécessité de comprendre ce que vous voyez. C’est le meilleur gage d’une passion éclairée.

 

 

Voir le Compte-rendu intégral de l'Assemblée

 

Voir le récit du voyage à Séville par Jean-louis GELAS

 

 

En prélude du dîner-débat organisé dans le cadre des Belles Rencontres de la Tauromachie (cycle tauromachique de la Robe Noire), Francis Wolff était l'invité d'honneur du CERCLE TAURIN NÎMOIS lors de cette Assemblée. Il est intervenu à cette occasion pour les membres du CTN sur la question du statut de l'animal avec la même verve qu'il l'avait fait précédemment dans l'émission "Ce soir ou Jamais..." sur France 3. Auditoire conquis !

 

Dîner-Débat avec Francis WOLFF

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Le 16 Novembre 2013 à 19H30, Francis WOLFF animera un dîner-débat


Les Belles Rencontres de la Tauromachie de l'Hôtel IMPERATOR.

 

Cet évènement est proposé avec le concours du Cycle Tauromachique LA ROBE NOIRE.


 

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Réservez directement votre participation auprès de l'Hôtel IMPERATOR (04 66 21 90 30).

 

Invit 16 novPour agrandir l'image, cliquer ici

 

 

« La corrida est-elle un art ? Répondre oui, c’est s’attirer des foudres de tous les côtés. De la part des antitaurins : « Quoi, un art ? Dites plutôt une boucherie ! Voir de l’art dans la corrida, c’est trahir l’essence de l’art qui crée un monde de merveilles imaginaires, non un chaos sanguinaire ! ». Du côté des aficionados : « Quoi, un art ? Dites plutôt un combat ! Voir de l’art dans la corrida, c’est trahir l'essence de la tauromachie qui est une lutte vitale d’un animal sauvage et d’un homme non un ballet esquissé devant des bêtes préparées ! »

Les uns et les autres ont raison : la corrida n’est pas un art. Mais le toreo, lui, est un art, n’en déplaise aux uns et aux autres. C’est un art inventé il y a exactement un siècle par Juan Belmonte. Il faut en comprendre les principes pour en apprécier l’esthétique, laquelle est inséparable de son éthique et de sa technique ».

 

 

Francis Wolff, écrivain, directeur du département de philosophie de l’École Normale Supérieure de Paris, est l'auteur de plusieurs ouvrages de référence pour  l’aficionado, et notamment l'incontournable "Philosophie de la corrida".

 

16/11/2013, un évènement tauromachique exceptionnel à ne pas rater !

 


97ème congrès de la FSTF

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A l'issue de son 97ème congrès tenu à Rion des Landes, la Fédération des sociétés Taurines de France a publié deux communiqués.

 

Le premier fait la synthèse des travaux du congrès, bilan de la temporada, vote des prix Claude Popelin et Tio Pepe (lire ici).


Le second, à la lumière des derniers incidents provoqués par les anti taurins à Rion des Landes, rapporte les débats et résolutions du congrès dédiés spécialement cette année à la défence du public aficionado (lire ici).

 

CHACHA (photo ci-dessus), doyen, des membres de la Fédération était comme à l'accoutumée du voyage et n'a pas manqué de marquer sa présence par quelques interventions vaillantes et toujours pertinentes.

 


Manduel, les copains étaient tous à bord

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Photo S. GABOURDES

 

En sortant des arènes de Manduel, balayées hier matin par un vent marin qui décrochait les feuilles jaunies des platanes et où flottaient de vilains nuages tout noirs, une chanson de Georges Brassens revenait à la mémoire : « les Copains d’abord » qui reflétait bien l’ambiance de cette matinée tauromachique organisée par la Coordination des clubs taurins de Nîmes et du Gard pour mettre en vedette les toreros vêtus habituellement « d’argent ». Et ceux « en ors » à la place des subalternes.


Et ils étaient tous là pour accompagner Frédéric Leal, Morenito d’Arles, Maxime et Gabin Rehabi : Denis Loré, Marco Leal, Paquito Leal, Roman Perez, Patrick Varin mais aussi à la présidence avec « El Andaluz », Dominique Vache et Pepe de Montijo. Et sur les gradins : Stéphane Fernandez Meca, Morenito de Nîmes, Medhi Savalli, Samuel Rivera, Christian Romero, parfois appelés pour poser les banderilles. Et encore dans le callejon avec des jeunes des écoles taurines, des amis, des copains de l’Ecole taurine d’Arles, des mozos de espada comme M. Ayme ou Gabriel. Et enfin quelque cinq cents aficionados qui ont su apprécier les différents prestations des acteurs d’un jour.


Frédéric Leal laissera la plus belle impression face à un novillo des frères Gallon d’une grande noblesse, piqué par Roman Perez et banderillé par Fermin Gonzales et Patrick Varin qui offrira une pose au quiebro magnifique. Frédéric, lui, servira une faena complète et de bon goût brindée à son jeune fils, sur les deux mains à laquelle il ajoutera quelques passes ornementales pour couronner le tout jusqu’à ce que  la présidence accorde la grâce de « Presumido ». Tour de piste fêté avec les frères Gallon.


Morenito d’Arles eut plus de difficultés face à un autre novillo de Gallon plus compliqué piqué par Denis Loré et banderillé par Christian Romero, Medhi Savalli et Marco Leal. Faena plus nerveuse mais conclue par une grande estocade qui lui vaudra 2 oreilles.


Maxime accueillit le Meynadier par une larga afarola de rodillas puis Paquito Leal attaqua le cuir du novillo pour deux rencontres qui firent mal au moral du novillo. La faena fut suave, élégante et, le maestro laissa à Tomas Ubeda, jeune torero du CFT, l’occasion de donner quelques muletazos. Malgré ses échecs avec l’épée, la présidence lui accorda 1 oreille et le public lui apporta son soutien par de nombreux applaudissements.


Enfin Gabin Rehabi réalisait un rêve d’ado quand il voulait toréer avec son ami Juan Bautista. Le Meynadier nerveux et meuglant ne lui laissa pas beaucoup d’occasions de briller en costume-cravate. Marco Leal prit sa place sur le cheval de la cavalerie Heyral et il fit appel à Samuel Rivera et Medhi Savelli pour la pose des banderilles. Il offrit sa faena à toute l’Ecole taurine d’Arles où les anciens se mêlaient aux nouveaux. Séquence émotion ! Mais il échouera avec les aciers et Marco Leal dut utiliser le descabello.

 

Paul Bosc

Séville, une voyage réussi

Publié le par cercletaurin.nimois

 

 

Du 26 septembre au 2 octobre,

le CERCLE TAURIN NÎMOIS en terre andalouse

 

Par Jean-Louis GELAS

 

Jeudi – Séville nous voilà

 

Départ matinal de Marseille. Arrivée à Séville.Les activités ne manquent pas dans cette belle ville. Certain(e)s lèchent les vitrines, d’autres se baladent dans les petites rues de la vieille ville. On se croise, on se rencontre, on se sépare, on se retrouve.

Le soir, visite du « champignon » d’où on a une belle vue sur la ville.

 

 

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Vendredi – Chantons sous la pluie

 

La matinée est consacrée à la visite de Séville : Cathédrale, Giralda, Alcazar, petites rues du quartier de Santa Cruz. Pour ne pas nous perdre, notre guide agitait de temps en temps son petit éventail jaune.

 

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Ceux qui sont allés à la corrida en sont revenus déçus et mouillés. Les toros tombaient, la pluie aussi. Ils sont revenus trempés.

Pendant ce temps d’autres étaient attablés autour d’un plat de pata negra et d’une bouteille (ou deux) de vin blanc, les pieds au sec.

 

Samedi – Chez Mme Dolores

 

Sous un ciel plombé nous nous dirigeons vers la ganaderia Dolores Aguirre. Au passage un petit clin d’œil à la ganaderia Miura au lieu dit Zahariche.

 

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Arrivée sous une pluie fine entrecoupée d’averses.Il faut le dire, le mayoral a bien fait les choses. La remorque qui doit nous transporter est bâchée d’un plastique transparent, divers lot de toros et novillos devant être combattus nous sont présentés, le repas qui suit est simple mais bon et, cerise sur le gâteau, on peut acheter des teeshirts et autres objets publicitaires.

 

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Retour à Séville sous un soleil enfin revenu. Direction la Maestranza pour la corrida.Au cartel : El Cid, Castella et Perera.

Le bon peuple de Séville veut nous faire croire par ses « olés » à la résurrection du Cid, Castella a (paraît-il) un mauvais sorteo et Perera après un première oreille méritée se prend les pieds dans le tapis à l’estocade du second, adieu veaux, vaches et Porte du Prince !                                       

 

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A la sortie de l’arène, les bars sont bondés. Il nous faut patienter, le verre dans une main et un bocadillo dans l’autre en attendant une table…. Il y a pire….

 

Dimanche – Une messe et la demie

 

Le dimanche matin à Séville c’est le moment de la messe. On y coupe pas. Aussi nous sommes allés faire le tour des églises (qui sont nombreuses. La Macarena et sa Vierge en pleurs si aimée des Sévillans, le Jesus « del gran poder » et sa chapelle ronde qui ressemblait, avant l’office, à un salon où on cause, et d’autres dont j’ai oublié le nom.       

 

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L’après midi retour à la Maestranza. Le cartel est d’importance : Morante, le Juli, Talavante. Le « no ay billetes » est annoncé.

Longtemps avant l’heure tout le monde est installé. Un arenero trace les lignes avec son arrosoir de peinture pourpre (quelle drôle de manière de tracer les lignes !)

 

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A l’entrée des toreros l’ovation est d’importance. Ils sont appelés à saluer, c’est toujours çà de pris !

Autant le dire : corrida d’expectation, corrida de déception. A son premier, Morante nous donne cinq véroniques et la demie. Après plus rien ou presque. Le Juli idem que Castella la veille. Seul Talavante, mieux servi, tire son épingle du jeu.

Au second toro de Talavante, Morante, déçu de sa prestation, se présente pour le quite. Silence solennel, on attend l’éclair de génie. Le toro s’avance et Morante nous offre… une demie, rien qu’une demie ! Talavante ne réplique pas, il n’a pas osé.

 

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Pendant ce temps, à l’extérieur, une « anti » hurle sa désapprobation dans un mégaphone enroué. On sort déçus mais au moins il n’a pas plu !                            

 

Lundi – Merci Doña Maria

 

Quel dommage ! La pluie nous accompagne encore ce matin pour prendre le bus… mais qu’importe, nous sommes tous impatients de découvrir Lagunjanda, tout au sud, à quelques encablures de Gibraltar. Doña Maria nous attend. Quelle femme !

Après un verre de bienvenue dans la petite salle qui jouxte les arènes de tienta, nous attendons la présentation de toros qui doivent être lidiés prochainement.

 

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Ensuite direction la « Finca Jandilla ». Doña Maria nous reçoit dans le jardin de sa magnifique demeure. Tout y est prévu à l’abri de la pluie : apéritif pantagruélique accompagné d’un vin de la casa et d’un fino pour conclure.

 

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Puis Maria nous invite à passer à table. Ah bon ? Encore un repas ? Est ce que nos estomacs auront encore un peu de place après cet apéro consistant ?Marianne et Maguy avaient choisi un très beau foulard pour Maria. Quand à notre Président, son discours fut à la hauteur comme d’habitude….

 

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Paulita, convoité par toutes ces dames faisait sa star au repas… attention cependant, aucune indulgence ne lui sera accordée dans l’arène.

Digestion difficile… on se repose sous la tonnelle.

Mais qu’est ce qui fait donc rire ces dames ? Peut être un peu trop de manzanilla !         

 

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Nous rejoignons l’arène où une vache doit être tientée et un toro combattu.

 

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Après avoir chaleureusement remercié Doña Maria pour son accueil et son amitié nous prenons le chemin du retour vers Séville.

 

Mardi – Adios Sevilla

 

Notre avion du retour nous attend à Malaga. Après quelques tracasseries ryanesques nous arrivons à Marseille où le soleil et la chaleur sont au rendez vous. C’est avec regret que nous nous séparons en emportant, cependant, de beaux souvenirs.

 

 

La photo de groupe est signée jacques SEVENIER, les autres sont de jean-Louis GELAS.

VENDANGES 2013 : la Coordination s'interroge...

Publié le par cercletaurin.nimois

 

Questions sur la programmation du vendredi après midi :

  •  S'agit-il d'un festival organisé par le syndicat des toreros espagnols qui dispose des arènes de Nîmes, compose le cartel et choisit les toros ? Les toreros vedettes imposent-ils aujourd’hui leurs décisions au délégataire et à la Ville ?
  •  Qui encaisse la recette de cette manifestation et pour quel but ?
  • En quoi ce spectacle compris dans l’abonnement au même tarif que les autres corridas est-il promotionnel de la tauromachie comme la presse s’en fait l’écho?
  • Dans ce montage (mise à disposition des arènes, gestion, recettes et redevance), la règlemention et les obligations de la Délégation de Service Public sont-elles respectées ?

 Des réponses à ces questions paraissent indispensables, car en dépit du succès annoncé pour cette « corrida-fleuve », la Coordination  voudrait être certaine que les principes de transparence et d’éthique de la corrida auxquels doivent prétendre les aficionados et les nîmois dans leur ensemble sont bien respectés.

 

Coordination des Clubs Taurins de Nîmes et du Gard

17 juillet 2013 - Contact : coordination.printemps@gmail.com

 

SCAMANDRE

Publié le par cercletaurin.nimois

Le 8 juin, les membres du CTN avaient rendez-vous au centre de découverte du Scamandre, une sortie magistralement préparée par les équipes "sorties - intendance" qui ont même obtenu que la pluie s'arrête aux portes du centre...

 

Quelques clichés de Jacques pour illustrer cet instant de convivialité prolongé tard dans la soirée, et aussi d'Alain, pour que tout le monde soit sur la photo.

 

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Un cadre somptueux

 

 

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La sentinelle veille sur l'éclaircie

 

 

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Une des triplettes concentrée sur l'enjeu du concours...

 

 

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On prépare les braises...

 

 

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Le maître de cérémonie au fourneau...

 

 

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efficacement secondé.

 

 

130608JS CTN SortieScamandre 040 RSZTel est pris...

 

 

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...qui croyait prendre...

 

 

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Vainqueurs de la finale !

 

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