TOREROS GANADEROS

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Les toreros sont-ils d’excellents ganaderos ?

 

Par Paul Bosc

 

 

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Toro du Laget  de Luc JALABERT - Photo JIES

 

 

Cette temporada 2011 aura été marquée par la présence de deux fers appartenant à des toreros et qui auront laissé un excellent souvenir aux aficionados. Tout d’abord celui de « Joselito »  Miguel Arroyo qui, à Bayonne, a présenté une belle tarde de toros récompensée par l’Union des clubs taurins Paul-Ricard du Sud-Ouest et à laquelle ont participé les vedettes actuelles : El Juli,  Daniel Luque et Curro Diaz.  Les « toros de la reina » (encaste Parlade) armés et puissants ont non seulement mis la rouste au seigneur des arènes El Juli, mais également montré de belles qualités de combattants.

 

Pas primés mais tout aussi respectables, les novillos du maestro Enrique Ponce présentés à Nîmes pour la Pentecôte et la novillada de la cape d’Or. Cet élevage, acheté par le torero de Chiva en 1993 d’encaste Domecq a, lui aussi, dans les arènes de Nîmes,  révélé de belles qualités de  bravoure et noblesse.

 

Ces deux exemples  sont-ils isolés ? De nombreux toreros ont tenté l’aventure avec des résultats peu encourageants,  mais peut-être que pour certains ce n’était qu’une manière de « placer » leur argent. Ou alors, les toreros ont, en quelque sorte, pris les toros par les cornes pour sortir la fiesta brava de l’ornière où elle s’enfonce de plus en plus avec des bêtes sans classe, sans force, sans race. Accordons donc deux bons points à ces toreros consciencieux et espérons qu’ils continueront dans cette voie, ô combien difficile.

 

A travers l’histoire de la tauromachie de nombreux toreros ont acheté des fincas, des fers, des sementales et des vaches avec des résultats pas toujours évidents. Citons Antonio Ordonez  qui avait acheté une ganaderia d’origines Murube-Urquijo, encastes qu’il a souvent rencontrés ; Palomo Linares, Victor Mendes qui disait : « Je reconnais un toro Santa Coloma au bruissement de ses oreilles » mais il a acheté un encaste plus souple avec les Pablo Mayoral, Nino de la Capea et sa famille qui parviennent à placer quelques « murube » pendant les temporadas. Litri, Espartaco ont également tenté de porter la casquette de ganadero. Stéphane Fernandez Meca aussi mais l’expérience n’a pas duré. Plus sérieux Ortega Cano qui a acheté un fer de Guardiola (Pedrajas) et dont un novillo de la ganaderia baptisée Yerbabuena a été gracié dans les arènes de Nîmes le 28 février 1999 par Juan Bautista  Mais nous n’avons pas souvenir d’autres grandes corridas de ce fer.

 

Autres exemples, le matador madrilène Juan Jose Prados «  El Fundi » qui pourrait toréer tous les Escolar Gil de son beau-père, et s’est tout de même acheté une ganaderia d’encaste Marcos Nunez. Et Victorino Martin fils ? Avant de devenir vétérinaire, il avait tenté l’aventure de torero, sans dépasser l’alternative et dirige aujourd’hui le prestigieux élevage du papa Martin. Pourtant les aficionados ont le net sentiment que le côté « torero » du fils a modifié l’agressivité des Victorino.

Cesar Rincon, qui n’a pas été épargné par les élevages difficiles, a porté son choix sur l’achat  de toros moins agressif, de El Torreon ; El Viti, le grand matador de Salamanque s’est également investi dans l’élevage et l’on retrouve chez Hubert Yonnet du sang  du bétail que le maestro possédait  de Lisardo Sanchez dans la lignée Conde de la Corte-Atanasio Fernandez (informations de l’Association des éleveurs français de taureaux braves) qui a aussi abouti chez Jose Mari Manzanares. Simon Casas a également investi, à une époque, dans l’élevage avec Pierre-Marie Meynadier et les toros de « Occitania ». La tempête de 2002 a décimé le troupeau.

 

 

Mais c’est du côté des rejoneadores que nous trouvons le plus grand nombre de ganaderos à l’exemple de Luc Jalabert (toros du Laget qui ont remporté le premier prix de « toros de France », compétition d’élevage français pendant cette temporada), de Marie Sara (toros Los Galos), Marie-Pierre Callet (domaine de Malaga) et évidemment les Espagnols Alvaro et Antonio Domecq, Conchita Cintron, dont l’élevage a été racheté par Hubert Yonnet, mais aussi Angel Peralta et  Buendia, etc.

 

L’avenir est-il dans les ganaderias « toreros » ? Nous ne tiendrons toutefois pas le pari, les toreros ont souvent la tentation de vouloir modifier le caractère des toros afin qu’ils soient dociles et leurs permettent de briller mais les mentalités changent. Espérons….  des lendemains meilleurs.


LIVRE D'OR

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Dessin original de PICASSO réalisé le 5 Avril 1953 dans le Livre d'Or du CTN.

 

1947 - 1997 : le livre d'or du CERCLE TAURIN NÎMOIS porte le témoignage de cinquante ans d'histoire et d'aficion. Ce recueil conservé aujourd'hui dans les réserves du MUSÉE DES CULTURES TAURINES  de NÎMES, réunit les autographes et les dédicaces des plus grands toreros, empresas, ganaderos, manadiers, écrivains et grandes figures de la corrida et de la bouvine durant cette période. Manolete, Pepe Luis Vasquez, Jean Lafon, Fanfonne Guillierme, Fernand Granon, Jean Cocteau, Blaise Cendrars, Claude Popelin, Victoriano de la Serna, Domingo Ortega, Luis Miguel Dominguín, Antonio Ordóñez, El Cordobes, Nimeño, Victor Mendez, Paco Ojeda, tous ont de leur plume  écrit quelques mots ou simplement signé sur ce Livre d'Or pour le CERCLE TAURIN NÎMOIS. Issues de 250 clichés réalisés à partir du livre d'or original, 199 signatures, photos ou gravures sont réunies dans un album que vous pouvez consulter d'un simple clic.  


  VOIR L'ALBUM

La corrida, vue de la chapelle

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Jacques TEISSIER est l'invité du JEUDI DU CERCLE

le 3 novembre 2011

 

 

 

JDC Teissier

 

 

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95 ème CONGRES de la FSTF

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FEDERATION DES SOCIETES TAURINES DE FRANCE

 

COMMUNIQUE

 

25/10/2011

 

La FSTF vient de célébrer son 95ème Congrès. Celui-ci, organisé de main de maître par le Cercle Taurin « La Querencia » de Saint GILLES (Gard), a connu une grande affluence.

Les travaux ont permis de faire le bilan de la temporada française, d’analyser les problèmes des Présidences et de proposer des solutions, enfin d’assister à une présentation de l’historique et des origines des élevages Français. Nos invités étaient : Francis FABRE, Christophe FANO, Joël BARTOLOTTI et René ANDRÉ.

Le bilan de la temporada a permis de mettre en exergue :

- La médiocrité d’un trop grand nombre de corridas du circuit des toreros vedettes avec leurs toritos standards et leurs déroulements triomphalistes, notamment dans les arènes de NÎMES, ARLES, BEZIERS, DAX et MONT de MARSAN qui ne méritent pas d’être en 1ère catégorie même s’il y eut quelques points positifs ;

- La qualité et l’émotion ont été présentes dans de nombreuses petites arènes avec des encastes variés, notamment à CERET, ORTHEZ, St MARTIN de CRAU, ALES, ROQUEFORT, PARENTIS, TARASCON, AIGNAN, VAUVERT, RION des LANDES, … Et bien d’autres qu’il serait trop long de citer ici. De plus, les petites arènes ont besoin d’être aidées par l’afición et le public en général.  

Lors de l’Assemblée Générale, les représentants des aficionados se sont tout d’abord recueillis en hommage à Henri CAPDEVILLE qui fut Président emblématique de la FSTF durant 22 ans. Ils ont ensuite pris les décisions suivantes :

* Travailler sur la création d’un Corps de Présidents.

* Créer un Symposium « Présidence » pour une rencontre annuelle de Présidents, d’Assesseurs et de Vétérinaires Taurins et transmission des conclusions des travaux à l’UVTF.

* Éditer et distribuer un Document d’information sur le déroulement correct de la corrida et son jugement (destiné au grand public).

* Utiliser un Mouchoir violet pour signifier le désaccord des aficionados lorsque l’octroi de trophées est immérité.

* Le vote de la FSTF au sein du jury du prix Claude POPELIN (Meilleur lidiador de la temporada française) va à David MORA.

* Le prix « EL TIO PEPE » va au picador Tito SANDOVAL qui s’est distingué à plusieurs reprises par d’excellentes prestations.

* Le prix au plus mauvais geste taurin va :

- Aux MAESTROS VEDETTES du « G10 » pour leurs exigences suicidaires quant à l’avenir de la corrida, notamment :
o    « Combattre » des toros de piètre présentation, quelquefois même indignes, provenant le plus souvent des mêmes élevages, ceux qui n’ont pas la meilleure réputation de force, de caste et de bravoure (voir les parodies du tercio des piques !) ;
o    Demander des cachets exorbitants, qui plus est, dans un contexte de crise.

Accessits :
- Aux MAESTROS qui ont accepté les contrats de Quito (simulacres de corrida !) ;

- Au groupe de presse « MIDI LIBRE » qui, au mépris de la déontologie de la presse, se  fait le porte-parole des groupuscules antis corrida, de leurs provocations dangereuses et censure volontairement le monde taurin !


* Le Bureau fédéral, qui a été élu à l’unanimité pour les trois ans à venir, est le suivant :

Roger MERLIN Président (Bayonne), Jean-François COSTE Vice Président, Secrétaire (Céret), Guy TANGUY Trésorier (Toulouse), Jean-Jacques DHOMPS communication, webmaster (Castres), Pierre ROUGEOT (Béziers), Patrice SIFFLET (Montpellier), Hubert VAUDOUX (Beaucaire), Yannick JAOUL (Arles), Christian JAURIBERRY (Paris), Charles CREPIN (Nîmes), Eric PUJANTE (Nîmes).

Par ailleurs, une déléguée participera aux travaux du bureau : Dominique DESPLATS (Mont de Marsan)


Le prochain Congrès sera organisé les 20 et 21 Octobre 2012 dans la région Sud-Centre.

 


3000 aficionados rassemblés à Nîmes

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Le message aux antis taurins

 

 

 

111021JS-NimesRassemblementAfiicon_041.JPGUn coup de coeur pour cette photo : CHACHA  donnant une petite tape amicale à Christian. Beaucoup d'afection et de tendresse derrière ce geste...

 

 

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Photo JIES ARLES

 

 

Aller vers le blog JIES ARLES

Le CERCLE TAURIN NÎMOIS chez MAILHAN

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Déjeuner aux prés

 

 

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Photo Jacques SEVENIER

 

Le 22 octobre 2011, les membres du CERCLE TAURIN NÎMOIS étaient les invités de Jacques MAILHAN et ses gardians au Mas des Bernacles. Un solide déjeuner aux prés et une présentation des cocardiers de la manade ont ponctué cette fraîche matinée dans la bonne humeur générale.

Notre hôte, qui a déjà animé deux brillants JEUDI DU CERCLE, a cette fois encore tenu à manifester au CTN  son amitié et sa générosité en lui offrant le livre "la Manade FABRE - MAILHAN" de Serge COLOMBAUD, ouvrage retraçant l'histoire de la prestigieuse manade à la devise vert-blanc-bleu, superbement illustré par le peintre-gardian Jean-Marie LONDES. 

 

 

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L'ouvrage peut être prêté sur demande aux membres du CTN.

 

VOIR L'ALBUM de la sortie chez MAILHAN

(photos : JIES-ARLES, Muriel HAAZ, Marie-Françoise MARTIN, Charles CREPIN) 

 

 

 

Tous devant la statue de NIMEÑO !

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Chers amis,
Les derniers évènements  montrent la détermination et l'agressivité des antis taurins dans leur violent combat pour l'abolition de la corrida. Leur haine et leurs provocations à notre égard, leur machiavélisme pourtant évident,  ne sont pas toujours décriptés par l'opinion qui reste plus sensible au choc de certaines vidéos instrumentalisées et d'articles de presse peu soucieux de vérité et d'objectivité. L'épisode de Rodihan est révélateur de notre fragilité face à ces assauts, surtout lorsque qu'en réaction, des violences incontrôlées partent de nos rangs. Est-ce la  responsabilité de la direction de course qui a laissé des spectateurs,  livrés à eux-mêmes, faire le ménage en piste ? Est-ce la faute des autorités restées étrangement absentes lors de ce fiasco ?  Sans doute un peu tout cela. Il est certain en revanche que les antis taurins ont marqué des points dans cette affaire où l'aficion toute entière est stigmatisée, voire discréditée par certains médias pourtant proches de chez nous et par  une partie  de l'opinion.
 
 
Le rassemblement de demain soir revêt donc une très grande importance. Il est pour nous tous, aficionados a los toros,  l'occasion de montrer dans le calme et la dignité, la fermeté de nos convictions et notre volonté de défendre notre identité, nos traditions, nos  libertés.
 
Chers amis, je suis  persuadé de votre motivation pour répondre très nombreux à l'appel et tenir votre place, vous mêmes et vos proches, dans ce grand rassemblement qui doit faire la démonstration de notre unité. 
 
 
Tous devant la statue de NIMEÑO demain soir à 19 h 30.
 
Charles CREPIN
20 X 2011 
 

 

GRAND RASSEMBLEMENT DE L'AFICION

Publié le par cercletaurin.nimois

 

 

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APPEL AU RASSEMBLEMENT DE L’AFICION
à NÎMES, vendredi 21 octobre à 19 h 30,
devant la statue de Nimeño II

 

 

Après la profanation de la statue de NIMEÑO II le 18 septembre dernier par des groupuscules antis taurins, les évènements du 8 octobre à RODIHAN renforcent la volonté  de tous les aficionados, de toutes les entités taurines françaises et plus généralement tous ceux qui sont attachés à leurs libertés démocratiques, à leurs cultures locales et leurs traditions, de se réunir en masse devant la statue de NIMEÑO.  

Ce rassemblement sans cortège ni discours sera silencieux, digne et recueilli dans un hommage unanime au grand torero nîmois. Tous ceux qui le désirent pourront déposer une fleur, œillet rouge de préférence,  au pied de la statue avant la dispersion du rassemblement.

Les cosignataires du présent appel demandent instamment à tous les participants de manifester dans le calme et le respect de l’ordre, et de ne céder en aucun cas à d’éventuelles provocations d’où qu’elles viennent.  

Cercle Taurin de Réflexion pour la Défense de la Tauromachie, Fédération des Sociétés Taurines de France, Coordination des clubs Taurins de Nîmes et du Gard, Amis du Musée des Cultures Taurines,  Amis de la Bouvine. Union des Clubs Taurins Paul Ricard, Observatoire National des Cultures Taurines, Centre de Tauromachie de Nîmes, Centre Français de Tauromachie, Union de l’Aficion du Grand Sud, ainsi que toutes les entités, associations ou personnalités qui les ont rejointes et celles qui viendront s’associer à cet hommage.

18 octobre 2011

ST REMOIS DE MAILHAN

Publié le par Boulevard des Arènes

 

 

 

 

St Remois titre

 

 

Samedi prochain, les membres du CTN seront chez Jacques MAILHAN aux Bernacles. Lors de cette matinée, nous aurons peut-être l'occasion de voir ST RÉMOIS, auteur d'une prodigieuse course au dernier Trophée des As.

 

 

Voir l'article de notre ami Régis  "Camaron"

le RÉVEIL DU MIDI N° 2181 du 14 octobre 2011

 


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE du 7 octobre 2011

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L’Assemblée Générale du CERCLE TAURIN NÎMOIS s'est tenue 

Vendredi 7 octobre 2011 à 18h00,

Bodega « Chez CHACHA » 11 rue Bec de Lièvre 30 000 NIMES.

 

Compte rendu complet ICI


 

A l’issue de l’Assemblée Générale,  la soirée s'est prolongée dans la convivialité, façon « JEUDI DU CERCLE " autour des tapas d'Arlette.

 

prochains rendez-vous :

  • samedi 22 octobre, sortie en Camargue chez MAILHAN.

présentation de la manade et déjeuner aux près offert à tous les adhérents

 

  • jeudi 3 novembre, premier JEUDI DU CERCLE de la temporada

 Tauromachie & religion, soirée animée par Jacques TEISSIER

 
 
 


"TOROS DE FRANCE", l'oeil du veto

Publié le par Boulevard des Arènes

 

 

Le challenge TOROS DE FRANCE

 

par Hubert COMPAN, vétérinaire taurin

 

L’Association des Eleveurs Français de Toros de Combat a mis en place cette temporada 2011 le challenge « Toros de France ». 6 lots de toros ont été proposés à des organisateurs de corrida qui recevaient de l’Association des Eleveurs Français de Toros de Combat  une aide financière incitative. L’Association des éleveurs et Luc Jalabert  étaient maitres d’œuvre pour le choix des ganadérias. Un jury de 7 membres a été mis en place pour désigner la meilleure ganaderia, le meilleur toro, le meilleur torero à partir d’une fiche de notation qui estimait la présentation, le comportement à la pique et le comportement à la muleta (mobilité, noblesse). Le jury était composé de Ganaderos : Michel Barcelo,  Gérard Granier, du représentant des clubs taurins Ricard : Bernard Planchon, d’un journaliste : Laurent Deloye, d’un vétérinaire, d’aficionados : Guy Tangy, et de personnalités recrutées sur place : Jacques Cathala, Marcel Garzelli etc.

 

Les corridas

Le 3 avril à Vergèze : toros de Yonnet pour Guillermo Alban, Marc Serrano, Paco Ramos.

Le 9 avril à St Martin de Crau : toros de Tardieu Frères, pour Javier Castano, Julien Miletto, Ivan Fandino

Le 8 mai à Palavas : toros de Margé pour El Juli, Juan Bautista, Castella

Le 19 juin à Aire/Adour : toros de Jalabert pour Padilla, Juan Bautista, Miletto

Le 3 juillet à Eauze : toros de Gallon pour Curro Diaz et Juan Bautista

Le 27 aout à Mimizan : toros de Darré pour Miletto, Adame, Lescarret

 

Sur les 6 corridas il ya eu de tout, du meilleur et du moins bon, mais dans tous les cas la présentation des toros a été au niveau des ganadérias espagnoles et souvent au dessus. Vous avez peut être lu quelques chroniques qui en général ont été très « discrètes ». Les notations du jury ont été collectés par le Parc Régional de Camargue et le palmarès a été annoncé d’abord à l’issu de la corrida de Mimizan, puis le vendredi soir 9 sept après la (bonne) novillada de Margé en Arles :

 

meilleur lot : Jalabert, 2éme Gallon, 3éme Darré

meilleur toro : le no 122 de Gallon magnifiquement torée par Juan Bautista

meilleur torero : Juan Bautista en état de grâce devant les toros de la famille

 

quelques commentaires :

 

La corrida des fêtes à Aire/Adour :

Sur les 6 toros, 5 toros solides prenant 2 vrais piques rentrant dans la muleta allègrement, donnant tous du rythme au combat et terminant bouches fermées sans la moindre génuflexion. Seul le 6éme accusa de la faiblesse en début de faena mais récupéra par la suite grâce à la tauromachie intelligente de Miletto. Le public festif est rentré dans la corrida des le premier toro, et a su réclamer à juste titre la vuelta du 5éme, vuelta que le 4éme aurait autant mérité si Padilla avait économisé du carburant dans les 1éres séries données à un rythme d’enfer !

 

L’événement a été la conduite du tercio de pique.

 

D’abord avec l’utilisation de la pique de Bonijol qui semble être définitivement admise par les cuadrillas et qui rentre plus facilement dans les masses musculaires. En restant très prudent car sans preuves « scientifiques » pour le moment, je crois pouvoir dire que si la pique est donnée simplement sans faire le « marteau piqueur » le toro saigne moins. J’en arrive à l’évènement :

 

Apres une mise en suerte parfaite par les 3 toreros, Juan Bautista ayant à cœur de valoriser l’élevage familial, a placé le toro pour une première pique « légère » et aussitôt retirée puis pour une véritable 2ème pique en partant de loin et plus appuyée : tout le contraire de ce que la tauromachie actuelle nous impose.

 

C’est la première fois que j’ai observé cette façon intentionnelle de conduire le 1er tercio et c’est pour cela que j’en ai fait un évènement  qui signifie que lorsqu’un torero veut mettre en valeur un toro, qui de plus est issu de l’élevage familial, la fête peut commencer des le 1er tercio : c’est ce qui s’est passé à Aire et le public l’a bien compris.

 

La corrida de Gallon à Eauze

La noblesse Gallon, avec un tercio de pique minimal, mais aussi un grand toro, encasté, mobile et plein de toutes les qualités qui a fait remonter la moyenne des notes. Il est toutefois regrettable que pour les 2 corridas, les toros qui pour moi avaient le plus d’allure par leur taille, leur longueur et leur tête ont été mis en réserves !!

 

La corrida de JL Darré à Mimizan:

 Un lot de toros très musclés, devant et derrière, amenés à Mimizan 2 h avant la corrida. Les arènes étaient quasi pleines, et les quelques anti ridicules. Apres la présentation de ses toros  en corridas concours on craignait un manque de mobilité : tous ont galopé et ont été toréables avec des défauts qui génèrent le danger et maintient en haleine un public Sud Ouest qui aime ce type de corrida où l’efficacité prime sur l’art.

Ils sont rentrés au cheval en venant de prés, comme l’exige le règlement du rugby actuel. Et quant JL Darré fabriquera des toros plus proches des gabarits de 3éme ligne que de ceux de la 1ére ligne de l’équipe de Mirande, les résultats seront encore meilleurs

 

Un mystère : le manque « d’explosivité » des Yonnet à Vergéze, il est vrai âgés de plus de 5 ans et annoncés entre 520 et 590 kg. C’est pour moi toujours un plaisir de voir sortir les toros de la Bélugue, et ceux prévus le 23 octobre à Aire/Adour ne manquent pas de « piquant » (vous avez compris le mot « piquant » !).

 

Pour nous vétérinaires ces corridas auraient pu être l’occasion d’examiner les effets de la pique Bonijol dans de bonnes conditions : nous ne l’avons pas fait, ce sera pour l’année prochaine, et ce d’autant plus facilement que nous avons testé ce 9 octobre 2011 en collaboration avec le Club taurin La Unica de St Martin de Crau une méthode de mesure des trajets des différentes piques utilisées actuellement.

 

Il faut souligner aussi que les 3 premiers élevages du palmarès avait suivi les recommandations de l’INRA pour la préparation alimentaire des toros.

 

 Les « toros de France » ont été aussi présents dans d’autres corridas et novilladas qui ont marqué positivement la temporada.  Je parle de ce que j’ai vu :

 --L’exceptionnelle novillada de Blohorn à Lunel, 6 novillos encastés,  galopeurs infatigables, 14 vrais piques au total.

 --La corrida de Margé à Beziers, avec un magnifique toro toréé par Juan Bautista le 14 aout sous l’orage et 4 autres présentés le 24 sept avec Bolivar et Savalli : des beaux toros applaudis avant et après, le 2éme de Bolivar impressionnant, avec des morillos bien dessinés sur de solides charpentes :  des toros qui entrent au galop dans la muleta, des faenas à un rythme soutenu du début à la fin  et un public sympathique qui est entré dans la course des le 1er tercio en acceptant que Bolivar et Savalli n’étaient pas le Juli ou Castella. Il y a eu aussi la concours de Vic ( je n’y était pas) apparemment supérieure à celle de Pentecôte. Etc…. etc…

 

Le challenge Toros de France à constitué une bonne occasion pour  les éleveurs français de montrer leurs toros de 4 et 5 ans. Il faut donc espérer que l’action « Toros de France » va continuer sous formes de corridas ou novilladas (avec ou sans financement ?). Il y a eu parfois un manque de communication sur la présentation des toros et de la ganaderia, et sur le challenge « Toros de France » en général, notamment auprès du « noyau dur » des 2 à 3000 aficionados qui ne veulent pas être trompés sur la marchandise, qui aiment connaitre le « manejo » de la ganaderia, qui ont leurs exigences sur la conduite du tercio de piques et sa revalorisation : c’est ce public là qu’il faut séduire. 1/3 d’aficionados toristas, 1/3 des autres, 1/3 de spectateurs occasionnels, on rempli l’arène !

 

 Il faut savoir que en 2010  sur 800 males nés dans les Ganadérias françaises, seulement 285 toros ont été lidiés : 37 toros, 82 novillos et 166 NP : on doit pouvoir  mieux faire notamment grâce aux projets « Toros de France »,

 

...et ne pas oublier que la meilleure défense de la corrida…. C’est d’y aller.

 

ANTIS ET AFICION

Publié le par Boulevard des Arènes

 

 

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Rodilhan 8 octobre 2011 - Graines de toreros

Photo Vingtpasses

 

 

 

par Corentin CARPENTIER

 

Ce dimanche à RODILHAN , les antis corrida ont une nouvelle fois franchi une étape dans la surenchère violente dont ils sont capables.  Après l’épisode de la statue de NIMEÑO, ils ont envahi les arènes de RODILHAN. Violence physique il n’y a pas eu, mais viol de nos lois et des principes même d’égalité et de liberté de notre République il y a eu, tout cela en toute impunité une nouvelle fois.

Pour eux, cette action est le coup de l’année, ils ont sérieusement perturbé le déroulement de la finale de Graines de Toreros, et tentent de se faire passer désormais pour des victimes auprès de la population avec la complicité de certains médias qui, loin de dénoncer leurs exactions s’en font les trop souvent les porte-voix.

Faut-il une nouvelle fois rappeler, que la Corrida est autorisée sur notre territoire languedocien comme sur une grosse partie du Sud de la France par une loi confirmée par ne nombreux arrêts, dont celui de Rieumes ? Faut-il rappeler que la Corrida vient d’être officiellement reconnue comme partie intégrante du patrimoine culturel immatériel de la France ? Comment devons nous réagir désormais face à ce terrorisme intellectuel ?

Les pouvoirs publics doivent réagir rapidement et prendre leurs responsabilités en interdisant notamment toute manifestation anti corrida les jours d’évènements tauromachiques dans leur ville.

Il faudra désormais pouvoir compter sur les forces de l’ordre, et sur un service de sécurité efficace. Si les Aficionados n’avaient pas réagi samedi à Rodilhan, la finale n’aurait pas eu lieu, et les antis auraient pu ainsi renouveler cette action à chaque manifestation tauromachique gratuite dans notre région.

Il faudra systématiquement porter plainte contre chaque énergumène qui tentera de faire empêcher le déroulement d’une corrida, d’une novillada, d’une becerrada, d’une classe pratique ou d’une tienta car nous sommes protégés par les lois, il faut en avoir conscience.

La Corrida, c’est l’Aficion qui la protège, mais l’Aficion, elle, est vulnérable face à tous ces dangers, et chacun devra prendre ses responsabilités dans le respect des lois et de l’ordre public, afin de mettre à leur vraie place ceux qui veulent nous priver de nos libertés et de nos traditions en pratiquant le terrorisme intellectuel.

 

VIVA LA FIESTA BRAVA !