ASSEMBLEE GENERALE 2016

Publié le par cercletaurin.nimois

ASSEMBLEE GENERALE 2016

Nous étions nombreux ce 2 novembre 2016 dans les salons de l'Imperator, siège social du Cercle, pour l' Assemblée Générale du CTN.

90 adhérents sur les 156 que compte le club et 20 pouvoirs reçus assuraient largement le quorum.

Au programme après l'Assemblée Générale, Le CTN recevait la belle et grande famille Cuillé pour nous parler de leur passion d'éleveurs de BIOUS et de MIGNON en particulier. 

RETROUVER CES MOMENTS DANS LA RUBLIQUE BOUVINE DE NOTRE BLOG

"MIGNON, SEIGNEUR DE CAMARGUE, ELOGE DE L'INTELLIGENCE COCARDIERE"

article écrit et dit par Corentin Carpentier

OUVERTURE ET PRESENTATION DE L'ASSEMBLEE GENERALE

ORDRE DU JOUR
  • RETOUR SUR LA TEMPORADA 2015/2016
  • LES NOVILLADES 2015/2016
  • RAPPORT FINANCIER
  • RAPPORT D'ACTIVITES
  • RAPPORT MORAL
  • PROJETS D'ORIENTATION
  • ELECTIONS DES MEMBRES DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
  • QUESTIONS DIVERSES
  • APPROBATION DES DIVERS RAPPORTS
  • CLOTURE DE L'ASSEMBLEE GENERALE
BILAN DE LA TEMPORADA

Même si, pour la première fois depuis 1958, je n'ai pas mis un pied aux arènes de Nîmes, la programmation de la feria de la Pentecôte ne me convenant pas, il y eut pendant la temporada des corridas intéressantes. A commencer par les Pedraza de Yeltes d'Arles pour la feria pascale et Thomas Joubert qui a coupé 2 oreilles. La confirmation du torero arlésien qui marque la temporada par ses succès de Istres et Nîmes pour les Vendanges.

Puis Saint-Martin de Crau avec les Hubert Yonnet, Céret avec la corrida de Saltillo et les santa Coloma portugais de Vinhas en novillada.

Bien sûr la Feria des Vendanges de Nîmes et la corrida de Victoriano del Rio et le triomphe de Jean Bautista.

Et bien sûr Alès avec une corrida de Valverde sous la pluie et une novillada de Cuillé où fut gracié un des novillos.

Au palmarès des toreros on ne peut oublier Sébastien Castella et Juan Bautista qui sont parmi les meilleurs toreros actuels.

Ce qui me rappelle cette image, en noir et blanc de Simon Casas et Alain Montcouquiol, vêtus de l'habit de lumière, recevaient le prix de la vocation voulant prouver que la tauromachie n'était pas l'apanage des Espagnols. Cette image, à l'époque faisait beaucoup sourire... sous cape.

Aujourd'hui Simon Casas est directeur des arènes de Madrid et des Sébastien Castella et Juan Bautista, toreros français sont classés parmi l'élite.

Que de chemin parcouru...

Et bien sûr, tout sera mieux demain...

 

Puis, Monique nous proposait un tour d'horizon des novillades de la saison en France et en Espagne et de l'émergence de nouveaux novilleros prometteurs.

Alain, notre trésorier, après avoir remercié les sociétaires de leur présence nombreuse à cette assemblée,  présentait, comme il le fait maintenant depuis 5 ans les tableaux synthétiques qui récapitulent les différentes masses sources de dépenses et de recettes.

(tableaux annexés en fin d'article)

S’agissant de l’exercice écoulé on remarque immédiatement que les dépenses sont supérieures aux recettes. De ce fait, la temporada financière 2016 s’achève sur une perte de 1181,54 Euro.

En gestionnaire avisé, notre bureau  avait anticipé dès 2015 cette perte, en constituant sur les résultats, une provision de 1500 Euro.

Cette provision était destinée à financer d’une part le coût de l’AG de 2015 pour 1100 Euro et le manque à gagner de la fiesta campera chez FRANCOIS ANDRE évaluée à 400 Euro.

Ces prévisions ont été correctement estimées, les chiffres définitifs pour ces deux manifestations étant de (1109 + 545)  1654 Euro .

 

Les faits marquants de l’exercice :

  1. Baisse des recettes des conférences, non pas par le nombre de participants qui lui est en augmentation mais par le nombre de conférences, 5 en 2016 contre 8 en 2015.
  2. Augmentation significative des frais administratifs  (tirage triptiques, cartes de membre et cartouches encre notamment)
  3. Prise en charge par le CTN à hauteur de 500 Euro de la soirée « galette » de janvier dernier.

  4. Voyage à MADRID bénéficiaire (rétrocession exceptionnelle du voyagiste du fait du nombre des participants)

En résumé on peut constater que malgré les pertes bien anticipées de 2016, la trésorerie du CTN reste saine et s’établit à 5322,51 Euro.

Merci pour votre attention et pour votre fidélité.

RAPPORT FINANCIER EXERCICE 2015/2016 par Alain Boninfante

André COSTES, retraçait les nombreuses activités du cercle.

La Saison 2015/2016 a été particulièrement riche en évènements...

 

LES ACTIVITES DU CERCLE

Ainsi bien sûr le Jeudis du Cercle:

Le 1er octobre : Une passion de la bravoure (1er volet) deux ganaderos pour nous parler des encastes minoritaires, Jean Luc Couturier, Manu Turquay.

Le 3 décembre : F. Wolf revient aux JDC pour nous parler du Mystère de la passion taurine. très belle soirée pour la centaine de membres du CTN présents.

Le 20 Février : Dans le cadre des Belle rencontres de la tauromachie, Luis Fransisco Espla pour " la tauromachie face à ses nouveaux démons" Un Quite lumineux du maestro, devant une assemblée record, plus de 160 personnes présentes dans les salons du C suites.

Le 3 Mars : CERET, ISTRES, deux Passions singulières. Pour ce mano à mano un cartel inédit B.Carbuccia, JF. Coste.

Le 27 Mars : Une passion de la bravoure (2eme volet) Pedraza de Yeltes, un domecq atypique. Invité José Ignacio Sanchez directeur de la ganadéria qui dirige également l'école taurine de Salamanca.

La tauromachie est une affaire de passion. Vous avez pu vous rendre compte qu'il en a été beaucoup question tout au long de la saison.

Au programme de la saison il y a eu également :

Le 24 Octobre, jour de l'AG : Rencontre avec Juan LEAL : Un Maestro, une vie, une passion.

le 25 Octobre Une fiesta Campera chez Francois André. Tienta par le Maestro Juan Leal en présence de 70 membres du club.

Le 9 janvier, le CTN fête les rois, plus de cent adhérents étaient là pour animer cette belle soirée.

Le 24 Avril : La féria de St Martin de Crau nous donne l'occasion de nous retrouver pour une belle journée conviviale. En fin de matinée rendez-vous au restaurant "La Ripaille" à Fontvielle. Très agréable moment. Une belle assemblée. Puis Direction St. Martin pour la corrida de l'après midi avec les taureaux d'Hubert Yonnet.

Du 2 au 7 juin : Voyage annuel

Choisir Madrid pour destination correspondait bien sur à une attente. 59 membres ont participé à ce voyage, Le bus était complet.

Voyage malheureusement entaché par quelques problèmes de transport (grèves SNCF) Merci à Martine, Annie, Eric, Marc et à tous ceux qui ont fait en sorte que l'aller et le retour se déroulent dans les meilleurs conditions.

les dates du 2 au 7 juin ont été choisies en tenant compte des ganadérias présentent à Madrid pour la dernière semaine de la San Isidro.

Cuadri, Victorino, Miura,  A Madrid ça promettait... ça promettait !!!

Au programme également une corrida de Rejon. En plus de corridas, le programme de chaque journée était copieux.

Encore un beau voyage effectué dans la bonne humeur et la convivialité. la preuve en Images, elles témoignent.

Retrouvez les images dans notre page Album : MADRID, Retour sur un voyage réussi.

Extrait du Rapport Moral du Président

(voir ci-dessous lien vers le texte intégral du Rapport Moral)


Après avoir remercié invités, instances et membres du CTN, le président C. CREPIN évoque un environnement tauromachique où dominent les inquiétudes sur l'avenir de la corrida. Quelques bonnes nouvelles néanmoins, comme le vote de soutien des groupes politiques du Parlement de la Région Nouvelle Aquitaine aux traditions locales, dont la tauromachie. Et la question qui vient à l'esprit : Que fait l'Occitanie à ce sujet?

Est évoquée ensuite la bonne dynamique dans laquelle évolue le Cercle Taurin Nîmois qui fêtera en 2017 son 70ème anniversaire, et le rappel de ce que fut à ses début cette association.

 

Certes, il semble que tout a commencé il y a bientôt 70 ans... par des  différents avec l’Union Taurine Nîmoise ...Ephéméride, extrait du livre LES DEBUTS DE LA FERIA DE NÎMES J.Lauret - R.Ravel

 

Qu'on se rassure : aujourd’hui, plus rien n’oppose le CTN à l’UTN, vénérable association dans laquelle nous comptons de nombreux amis...

En 1947, n’est pas membre du Cercle Taurin Nîmois qui veut ! Il faut être de sexe masculin... Cet avatar, héritier des institutions de l’époque , a été neutralisé dans les nouveaux statuts, en 2008 (tout de même !).  

  Et très vite, sous la houlette du Président Lauret, l’association nîmoise se distingue par une activité culturelle et taurine affirmée, ainsi que par des initiatives originales :

• Un cycle de conférences régulier particulièrement réputé

• La création d’une école taurine

• De beaux voyages dans les grandes Ferias espagnoles

• Un penchant avéré pour les sorties et la fête

Durant 50 ans, une immersion dans le monde taurin au contact des plus grandes figures de la tauromachie, comme en témoigne le somptueux Livre d’Or aujourd’hui conservé au Musée des Cultures Taurines de la Ville de Nîmes

• Et, bien sûr, le rôle essentiel du CTN en 1952 dans la création de la Feria de Nîmes aux côtés des 4 autres clubs taurins de l’époque. Voir ci-dessous quelques articles de presse qui témoignent de cette forte activité.

Un peu d'histoire
Un peu d'histoire
Un peu d'histoire
Un peu d'histoire
Un peu d'histoire
Un peu d'histoire
Un peu d'histoire
Un peu d'histoire
Un peu d'histoire

Un peu d'histoire

La création d'une Ecole Taurine
La création d'une Ecole Taurine
La création d'une Ecole Taurine

La création d'une Ecole Taurine

Un penchant avéré pour les sorties et les fêtes
Un penchant avéré pour les sorties et les fêtes
Un penchant avéré pour les sorties et les fêtes
Un penchant avéré pour les sorties et les fêtes

Un penchant avéré pour les sorties et les fêtes

Extrait du Livre d'Or Conservé au Musée des Cultures Taurines de Nîmes
Extrait du Livre d'Or Conservé au Musée des Cultures Taurines de Nîmes
Extrait du Livre d'Or Conservé au Musée des Cultures Taurines de Nîmes
Extrait du Livre d'Or Conservé au Musée des Cultures Taurines de Nîmes
Extrait du Livre d'Or Conservé au Musée des Cultures Taurines de Nîmes
Extrait du Livre d'Or Conservé au Musée des Cultures Taurines de Nîmes
Extrait du Livre d'Or Conservé au Musée des Cultures Taurines de Nîmes
Extrait du Livre d'Or Conservé au Musée des Cultures Taurines de Nîmes
Extrait du Livre d'Or Conservé au Musée des Cultures Taurines de Nîmes
Extrait du Livre d'Or Conservé au Musée des Cultures Taurines de Nîmes
Extrait du Livre d'Or Conservé au Musée des Cultures Taurines de Nîmes

Extrait du Livre d'Or Conservé au Musée des Cultures Taurines de Nîmes

La création de la féria en 1952
La création de la féria en 1952

La création de la féria en 1952

 

50 années d’aficion heureuses donc, jalonnées d’évènements marquants et d’activités exemplaires au service de la passion taurine. Et puis tout d’un coup, plus rien ! Arrêt soudain vers la fin des années 90. Suivi de 10 ans d’un silence pesant : beaucoup des anciens avaient disparu. Sans doute ces aînés avaient-ils longtemps essaimé les valeurs de partage de la tauromachie vers toute une génération d’aficionados... sans doute aussi avaient-ils négligé la nécessaire transmission générationnelle au sein même de leur propre association... 

... Et puis, par un beau jour de l’année 2008, la belle endormie se réveille, à l’initiative d’une bande de copains passionnés de tauromachie, et soucieux de sauvegarder et transmettre un patrimoine exemplaire.

Dès lors, le Cercle Taurin Nîmois est né une seconde fois. Ill s’est réinséré dans la richesse du paysage taurin nîmois en y prenant toute sa place. Désormais, ses activités soutenues et variées comportent un versant culturel affirmé lui conférant aujourd’hui une réputation de sérieux au sein du monde taurin.

 

1947 - 2007 - 60 ANS D'AFICION -  2008 - LA RENAISSANCE1947 - 2007 - 60 ANS D'AFICION -  2008 - LA RENAISSANCE1947 - 2007 - 60 ANS D'AFICION -  2008 - LA RENAISSANCE

1947 - 2007 - 60 ANS D'AFICION - 2008 - LA RENAISSANCE

En 2017, toutes les manifestation du Cercle porteront la marque de son 70ème anniversaire : elles seront frappées du logo imaginé à cet effet par Albert Martin à partir de LA ROBE NOIRE, une oeuvre qu’il avait lui-même exécutée pour le club en 2012. Nous devons également à Albert la réalisation du calendrier-Agenda de bureau, disponible à l’entrée, que vous avez pu vous procurer...ou allez vous procurer... Calendrier, agenda, mais aussi éphéméride rappelant les principaux évènements taurins de l’année 2017, avec quelques repères historiques de notre passion tauromachique. Il est unique en son genre !  Adoptez-le. Offrez-le à vos amis.

PROGRAMME DU 70 eme ANNIVERSAIRE

Les éléments principaux de nos manifestations, non définitifs, sont ainsi envisagés :

Un 9ème cycle culturel spécifique dont le thème clairement engagé devrait à la fois  nous l’espérons, susciter le plus grand intérêt de notre auditoire, et produire un impact médiatique favorable pour les actions de notre association. L’information sur ce 9ème Cycle Culturel a été diffusée auprès de nos adhérents et du public. Un dépliant du programme est à votre disposition.

 

 

 

 

Un beau voyage que vous attendez tous et que Martine va vous présenter dès aujourd’hui dans le détail.

 

 

 

L’organisation par le CTN du 101ème Congrès de la Fédération des Sociétés Taurines de France avec différentes animations, taurines, culturelles ou statutaires. Je rappelle que le Cercle Taurin Nîmois est membre du Bureau exécutif de la FSTF.

La réception d’une personnalité importante du monde taurin ayant marqué les arènes de Nîmes dans le passé. • Comme vous le voyez, l’année 2017 s’annonce riche en évènements. La commission «70ème anniversaire» y travaille pour la ponctualité et la qualité de ces rendez-vous.

 

 


Merci à tous.

Et maintenant, place aux perspectives d’horizons lointains !

Martine dévoile ensuite le programme détaillé du prochain voyage du CTN.

En 2017, la destination choisie est l'Andalousie,

et plus précisément Cordoue, ville jumelle de Nîmes,

un voyage de 7 jours du 24 au 30 mai, à l'occasion de sa féria fin Mai.

Lancement officiel des réservations dès le lendemain.

ELECTIONS DU CONSEILLE D'ADMINISTRATION et
APPROBATION DES RAPPORTS

Sont à renouveler les mandats de :

Paul BOSC, Charles CREPIN, Marianne CREPIN, Monique DESSUS, Philippe ROUDIL

Les administrateurs précités acceptent tous de renouveler leur mandat pour trois nouvelles années.

Se présentent pour la première fois au Conseil d'Administration :

Michel CHAUVIERRE, Albert MARTIN, Jean Marie RICHARD

Ces trois sociétaires sont élus à l'unanimité

En Conséquence le nouveau Conseil d'Administration élu à l'unanimité est ainsi Constitué :

Colette BERTRON, Alain BONINFANTE, Paul BOSC, André COSTE,  Michel CHAUVIERRE, Charles CREPIN, Marianne CREPIN, Fred DANIEL, Martine DEFREMONT, Monique DESSUS, Gerard GRAS, Albert MARTIN, Alexis PARIS, Perrine PHILIBERT, Annie PORTES, Marie-José POVEDA, Jean Marie RICHARD, Philippe ROUDIL.

Ce conseil se réunira dans quelques jours pour élire un nouveau bureau.

QUESTIONS DIVERSES

Il n'y a pas eu de questions diverses, ni écrites ni orales.

APPROBATION DES RAPPORTS

Approbation du rapport Financier à l'unanimité.

Approbation du rapport Moral à l'unanimité.

CLÔTURE DE LA SEANCE

 

 

ASSEMBLEE GENERALE 2016
ASSEMBLEE GENERALE 2016
ASSEMBLEE GENERALE 2016
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A l'heure des vêpres, les toros !

Publié le par cercletaurin.nimois

A l'heure des vêpres, les toros !

Les jeudis du Cercle reprennent, avec une première soirée qui aura lieu Jeudi 6 Octobre prochain.

Attention ! cette rencontre sera accueillie dans l'auditorium de l'Hotel C. Suites de Ville Active, 152 rue Claude Nicolas Ledoux et débutera à 18h30.

Ce Jeudi du Cercle, original,et divertissant est le premier du nouveau Cycle Culturel du Cercle Taurin Nîmois sur le thème :

Corrida,

Politique et Sacré.

Le nouveau cycle sera présenté en détail dans les jours qui viennent.

Réservez - contact : jeudisducercle@gmail.com

Le 6 octobre, on reprend le chemin des Jeudis du Cercle !

Des toros à Nîmes

Publié le par Paul Bosc

Des toros à Nîmes

Enfin une corrida qui réconcilie avec la tauromachie

Par Paul Bosc

Lassé de ces Ferias aux encastes uniques, abruti par ces faenas aux cambiadas et redondos incessants, énervé par ces toros sans cornes, sans force qui s'affalent et se dégonflent comme des baudruches après un picotazo. Saturé par ces toreros qui font la pluie et le beau temps, qui choisissent leurs toros et font les mécontents quand ils trouvent que cela ne tourne pas rond. Marre de s'ennuyer aux arènes quand on a payé une somme rondelette, assis sur des planches mal jointes, ou des pierres. J'ai ignoré la Pentecôte nîmoise pour toutes ces raisons. Et prêt à ne plus mettre les pieds dans une arène.

Mais Sébastien Castella et son solo face aux Adolfo Martin a titillé mon aficion et je voulais revoir Thomas Joubert après ses succès à Arles et Istres. Allez tant pis, l'aventure reste l'aventure.Si, malgré quelques points forts comme le tercio de piques avec Gabin à la belle ouvrage au 4e Adolfo Martin, la faena au ralenti de Sébastien face au second, les banderilles de Marco Leal et Morenito d'Arles, je n'ai pas beaucoup vibré par la prestation des toros ni celle du torero qui a chaque fois échoué en portant les armes. Six toros et seulement 2 oreilles, le bilan est plutôt léger pour ce garçon qui est sorti par la grande porte des arènes de Madrid et qui est considéré comme l'un des plus grands toreros actuels. Bref, j'étais presque au bord de la rupture et prêt à boucler mon baluchon pour repartir dans mon ermitage.

Puis sonnent à 11 h 30 pétantes les clarines qui ouvrent la corrida de ce dimanche 18 septembre 2016 où défilent Juan Bautista (châtaigne et ors) qui remplace Roca Rey blessé, Mari Manzanares (violet et ors) et Thomas Joubert (blanc soutenu de noir) qui confirme son alternative. Dans le toril attendent 4 Victonario del Rio et 2 ganaderia de Cortes (même propriétaire) qui seront désignés pour Thomas.

C'est le torero arlésien récipiendaire qui débute ; l'autre Arlésien étant le parrain de la cérémonie. Thomas Joubert s'impose avec le capote et après les deux piques réglementaires et la cérémonie d'investiture, il entame sa faena, droit comme un « i », sans brusquerie avec cet aplomb, ce courage qui inspire le respect. Sa tauromachie est encore à parfaire, il faut effacer quelques scories, éliminer certaines improvisations, mais il sait faire passer un sacré courant entre lui et le public. La tension est palpable sur les gradins car le Cortes n'est pas du genre facile, plutôt teigneux et vicieux même.Puis au sortir d'un pecho Thomas glisse, chute et a le réflexe de rouler sur lui-même pour éviter les coups de cornes. Un sabot lui marche sur le visage et il était certainement inanimé quand le Cortes le jette par dessus ses cornes. Le torero retombe lourdement. Il ne bouge plus. On craint le pire quand il est conduit à l'infirmerie. Déjà lors de son alternative arlésienne, quand il portait le nom de Tomasito, il avait subi une cornada qui l'avait tenu éloigné des arènes et il avait renoncé à toréer pendant une temporada. Sa tauromachie est unique, laissant penser qu'il est insouciant face au danger et montrant un visage fermé qui fait penser aux photographies de Manolete.

C'est Juan Bautista qui lui succède. Il aurait pu éviter la faena et éliminer l'animal rapidement mais ce n'est pas dans le genre de la maison. Il dessinera une faena complète avant de coucher le Cortes et être appelé à saluer.

José Mari Manzanares voit sortir le premier des Victoriano del Rio. Le vent qui souffle sur la piste le gêne mais il coupera 1 oreille après quelques séries de haute qualité qui sont les marques de ce torero et que le public connaît maintenant par cœur et une estocade par recibir. Retour de l'Arlésien Juan Bautista qui coupe lui aussi 1 oreille montrant son envie de nouveau triomph

Manzanares s'énerve contre le vent et ne parvient pas à creuser l'écart avec Juan Bautista (ovation).

C'est ici que la corrida devient éblouissante, extraordinaire, sensationnelle. Une corrida qui enthousiasme, qui fait mouiller les yeux de bonheur, qui réconcilie avec une tauromachie qui donne des émotions, la chair de poule qui fait que ce spectacle ne peut rivaliser avec aucun autre. Une corrida-vérité. Une corrida-bonheur. Juan Bautista sait d'entrée que ce Victoriano peut lui ouvrir la porte des Consuls. Il attaque avec franchise, baisse la tête dans l'étoffe, attaque le picador avec franchise et garde la gueule fermée jusqu'à son dernier souffle de vie.

Juan Bautista pose les banderilles, la deuxième paire au quiebro près des barrières, la troisième « al violin ». La faena sera intense avec des séries de derechazos et de naturelles dessinées comme une aquarelle et agrémentées de quelques passes de fantaisies. Le concerto d'Aranjuez accompagne le maestro dans son rythme et sa lenteur. Le public clame son bonheur.

La perfection n'est, peut-être pas de se monde mais la tauromachie de Juan Bautista s'en approche. Là aussi une estocade en recevant la charge du toro libère l'angoisse et la caste du toro s'affichera en résistant longuement à mettre les genoux en terre.

Les 2 oreilles et la queue récompenseront l'artiste. Une vuelta posthume accompagnera la dépouille du Victoriano del Rio et pendant la vuelta du matador, le mayoral suivra les pas de la cuadrilla. Un enfant viendra en piste porter un bouquet d’œillets rouges en échange d'un des trophées obtenus.

Mais l'émotion était encore là, présente avec le retour en piste de Thomas Joubert qui a eu la mâchoire fracturée par son premier toro. Son courage, sa détermination seront payants. Le 6e toro est à nouveau de la ganaderia Cortes, assez lourd, mais plus conciliant que son frère. Il permet des audaces artistiques que n'hésitent pas à utiliser le torero d'Arles. Sa passivité n'est qu'apparente. Il ose tout, frôlant la blessure à chaque séries. Il conquiert le public, il domine le toro. C'est beau ! On ne voudrait plus que cela s'arrête. On reviendra voir Thomas Joubert. On l'aime déjà. Il ne reste qu'à conclure. Lui aussi tente le recibir. Et le réussit. Le public réclame les deux oreilles et la présidence les accorde. C'est du délire pendant sa vuelta. On l'acclame ; on lui jette des fleurs et des chapeaux. La corrida est redevenue une fête où l'on pleure et où, malgré les dangers, on est heureux. C'est rare de nos jours.

Pendant que Manzanares et ensuite Thomas Joubert quittent la piste vers la porte des cuadrillas, Juan Bautista est porté en triomphe vers la grande porte. Celle des Consuls.

Le toro de Pamplona

Publié le par cercletaurin.nimois

Le toro de Pamplona

Quand on voit les toros de Jandilla à Pamplona (corrida 11 Juillet 2016), on se dit que l'empresa nîmois s'est sacrément fait rouler avec ses toros "les plus luxueux et les plus chers" ! A moins que ce ne soit les nîmois...

Le toro de Pamplona
Le toro de Pamplona
Le toro de Pamplona

Proposition de loi anti corrida (suite)

Publié le par cercletaurin.nimois

Proposition de loi anti corrida (suite)

Yvan Lachaud, Président de Nîmes Métropole, écrit aux députés "nordiques" pour leur rappeler que la corrida, ce n'est pas ce qu'ils croient...

Une fois de plus, pour paraphraser El Giraldillo : la barbarie, c'est l'ignorance !

"Yvan LACHAUD
Président de Nîmes Métropole et de l’UDI du Gard
Nos réf : PPLAC/CC/YL/062016

Nîmes, le 10 juin 2016

Monsieur le Député,

C’est avec grand regret que j’ai pris connaissance de votre proposition de loi visant à abolir la corrida. Je peux bien évidemment comprendre que cette tradition vous paraisse quelque peu « exotique » vu de votre circonscription, mais ici dans le sud de la France, elle rassemble et passionne des millions de personnes tout au long de l’année et génère une économie importante pour nos territoires notamment sur Nîmes Métropole.

La corrida n'est pas, comme vous l’écrivez, un spectacle barbare ou sanguinaire. Née au siècle des Lumières, elle est une illustration du pouvoir de l'homme et de la civilisation sur la nature brute. Les aficionados ne sont ni des pervers, ni des sadiques. Peuvent en témoigner Mérimée, Lorca, Bergamin, Picasso et bien d'autres acteurs du monde culturel et intellectuels. La plus grande émotion éprouvée dans une arène par les spectateurs est l'admiration : admiration pour la puissance et la bravoure du taureau, admiration pour le courage et le sang-froid de l'homme. La corrida est une école de respect : pour le rituel, pour l'animalité et la manière dont elle s'exprime, pour l'humanité.

La corrida Monsieur le Député, est une des dernières formes d'élevage extensif existant en Europe. Les pâturages sont des réserves écologiques incomparables pour la faune et la flore et la préservation de nos paysages extraordinaires et particulièrement ici en Camargue. La suppression des corridas entraînerait donc l'extinction du bos taurus ibericus, le taureau de combat d'origine espagnole et avec lui l’élevage extensif, provoquant irrémédiablement une catastrophe écologique et économique pour nos territoires.

Sachez qu’en tant que Président de Nîmes Métropole et Gardois attaché à sa terre et sa culture, je défends plus que jamais cette tradition qui a forgé une sensibilité, une culture taurine auprès de toute une population. Je vous demande pour cela Monsieur le Député, de revenir sur cette proposition de loi, et de respecter l’identité des habitants des régions taurines de France.

Veuillez recevoir, Monsieur le Député, mes salutations distinguées,


Yvan LACHAUD "

Députés prohibitionnistes

Publié le par cercletaurin.nimois

Suite à la proposition de loi présentée par 5 députés UDI le 5 Avril 2016 visant à interdire les corridas en France, voici la réaction de Dominique Valmary, Président de la Fédération des Sociétés Taurines de France exprimée dans une lettre aux intéressés ainsi qu'à leur Président de groupe Jean-Christophe Lagarde.

Le 13 juin 2016.

Monsieur le Député, Monsieur le Président,

Je vous adresse ce message en votre qualité de Président de l'UDI suite à la proposition de loi n° 3632 visant à abolir la corrida déposée par 5 députés membres de l'UDI. Cette proposition de loi suscite de nombreuses réactions et de la colère dans les 3 grandes régions méridionales à l'encontre de la tradition taurine dont les plus hautes instances juridictionnelles reconnaissent la légitimité.

En conséquence notre fédération a décidé de contacter les dits signataires au moyen du courrier dont vous trouverez copie en fichier joint.

En effet l'exposé des motifs ne peut qu'être jugé caricatural tant ces parlementaires méconnaissent la corrida et entendent ignorer la réalité de l'impact de cette pratique dans les régions du Sud.

Il nous importe également de savoir si cette proposition de loi relève de l'initiative d'individualités ou si elle doit être considérée comme une prise de position du parti que vous présidez. Par ailleurs, il nous importe de savoir si cette initiative parlementaire aura le soutien de votre formation aux différents stades de son examen.

Sachant que vous saurez apporter réponse à mes interpellations, je vous assure de ma haute considération

Le Président,

Dominique VALMARY

Ci-après, copie de la lettre aux cinq députés prohibitionnistes :

Toulouse, le 14 juin 2016

M. le Député Michel ZUMKELLER,

M. le Député François ROCHEBLOINE,

M. le Député Francis HILLMEYER,

M. le Député Yannick FAVENNEC,

M. le Député François-Xavier VILLAIN ...

Messieurs les Députés,

Nous nous devons de vous préciser ce qu’est la Fédération des Sociétés Taurines de France (FSTF) que nous avons l’honneur de représenter. Il s’agit d’une association créée, dès 1910, pour améliorer le déroulement de la corrida espagnole en France, veiller au respect de son éthique et à l’intégrité du taureau de combat, représenter les intérêts des aficionados. Elle regroupe à l’heure actuelle une soixantaine de sociétés taurines représentant plusieurs milliers d’adhérents.

Elle a inspiré la création, effective en 1966, de l’Union des Villes Taurines de

France, puis a élaboré un règlement taurin qui est devenu le “Règlement taurin Municipal Français” en 1973. Elle est aussi co-instigatrice et membre fondateur de l’Observatoire National des Cultures Taurines.

Autrement dit, nous nous attachons à défendre et promouvoir nos cultures taurines qui constituent des spécificités de nos trois régions taurines méridionales : Aquitaine–Limousin-Poitou- Charentes, Midi-Pyrénées- Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes- Côte d’Azur. Les pratiques découlant de ces cultures impactent fortement nos régions aussi bien au point de vue économique, que sociétal, environnemental, culturel ou encore éducatif.

Vous comprendrez donc que nous ne restions pas insensibles à la proposition de loi, n°3632, “visant à abolir la corrida”, que vous venez de présenter et que nous avons reproduite sur notre site, pour la porter à la connaissance de nos concitoyens amateurs de taureaux (aficionados a los toros).

Votre exposé des motifs qui reprend sans nuances les arguments des associations animalitaires et anti-taurines les plus sectaires, arguments complaisamment répercutés par le “politiquement correct” de la presse nationale, montre que vous ne connaissez rien au phénomène taurin et à la longue histoire de l’homme et du taureau.

Nous vous invitons à voir une vidéo réalisée par André Viard, journaliste, écrivain, plasticien et ancien torero, “Tauromachies Universelles”. Attention ! Ce film documentaire qui dure 70 minutes mérite une lecture attentive. Que l’on soit favorable ou opposé à certaines de ses thèses, il est d’une richesse historique et culturelle que tout honnête homme ne peut que goûter même s’il a le droit, bien évidemment, de critiquer.

Le point le plus désolant de votre exposé des motifs est celui où vous préoccupez de l’éducation de nos enfants, je cite : « De même, il est inadmissible que des enfants puissent se délecter d’un tel spectacle sanguinaire particulièrement néfaste pour leur éthique car accoutumant à la souffrance et à la torture animale ».

Nos enfants ne sont pas les plus mal traités du pays et nous entendons bien continuer à leur apprendre à voir des corridas à travers lesquelles ils découvrent les valeurs morales de l’humilité, du courage, de la volonté, du panache, mais aussi la connaissance de la mort et l’apprentissage du questionnement métaphysique, la dimension de l’épopée, la splendeur d’un combat liturgique provoquant de rares mais intenses sensations d’éternité… Non, nos enfants ne sont pas les plus mal lotis.

Nous prétendons conserver la liberté de les élever comme nous l’entendons et ce serait nous faire grande violence, mesurez-le bien, que de fermer les portes de nos arènes dont nous vous indiquons que les principales sont à : Arles, Bayonne, Béziers, Dax, Mont De Marsan, Nîmes, Vic Fezensac, Céret,

Aignan, Aire sur l’Adour, Alès, Beaucaire, Bougue, Bourg Madame, Boujan sur

Libron, Palavas, Captieux, Carcassonne, Chateaurenard, Eauze, Fourques,

Garlin, Hagetmau, Istres, La Brède, Lattes, Le Grau du Roi, Lunel, Maubourguet, Magescq, Mauguio, Millas, Mimizan, Mugron, Orthez, Palavasles- Flots, Parentis en Born, Pérols, Pontonx sur l’Adour, Riscle, Rion des Landes, Rodilhan, Roquefort des Landes, Rieumes, Saintes Maries de la Mer,

Saint Perdon, Saint Gilles du Gard, Saint Martin de Crau, Saint Sever, Saint Vincent de Tyrosse, Tarascon, Vauvert, Villeneuve de Marsan…

Au-delà de l’intérêt que l’on peut accorder aux thèses animalistes modérées, et de la légitimité du bien-être animal sur lequel il convient de veiller dans les limites du possible, il n’y a pas à accepter une idéologie radicale qui, au nom de la compassion dont elle s’est arrogé l’exclusivité, condamne quiconque oserait penser autrement.

Le respect des cultures et traditions locales est inscrit dans la charte européenne. Êtes-vous en accord avec cette charte ?

Ce qui nous interroge aussi, Messieurs les Députés, c’est que vous appartenez tous cinq au groupe de l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI). Voudriez-vous nous faire savoir, en conséquence, si votre démarche ne réunit que la somme de vos individualités ou si elle reflète, d’une manière ou d’une autre, la position de votre parti ?

Nous ne manquerons pas, d’ailleurs, d’interroger parallèlement ses instances.

Soyez assurés, Messieurs les Députés, de notre parfaite considération

Le Président, Dominique Valmary

  • Lien vers notre site de la Fédération des Sociétés Taurines de France: m>http://www.torofstf.com/
  • Lien vers la page de ce site où nous reproduisons votre proposition de loi : http://torofstf.com/content/nos-courriers-à-des-députés-qui-voudraient-prohiber-les-corridas-en-france
  • Lien vers le film documentaire "Tauromachies Universelles" (À ne pas manquer !) : https://vimeo.com/164064195

Lien vers le site de l'Observatoire National des Cultures Taurines: m>http://culturestaurines.com/

Nous attendons les réponses de tous ces représentants de notre peuple. Quand elles nous parviendront, nous ne manquerons pas de les faire connaître.

Triste feria

Publié le par Charles CREPIN

Triste feria

Triste Pentecôte nîmoise, critiquée dans la presse taurine et les tertulias pour le bétail vu en piste : saucisses, sardines, bonbons mous bien sucrés, charlotade, etc. Cette dérive sémantique traduit une réelle lassitude et une frustration grandissante au sein de l’aficion comme d’autres publics, inspirée par des courses placées sous le signe de la faiblesse, de l’absence de bravoure et de caste, ainsi que d’une présentation indigne de la catégorie revendiquée par la 1ère place taurine française. Au bilan, 24 oreilles tout de même…

L’annonce des cartels donnait déjà quelques signes annonciateurs de ce revers. Non pas seulement à cause de l’exclusivité de l’encaste Domecq, qui dans certaines grandes arènes présente des exemplaires bien mieux dotés et même parfois des comportements plébiscités. Mais surtout par le medio-toro de basse catégorie décrit plus haut, dont l’empresa nîmoise s’est fait une spécialité, sans concession à la variété ni surtout à la qualité souhaitée par les aficionados.

Des nîmois déçus, chaque année plus nombreux pour la Pentecôte, désertent leur amphithéâtre au profit de Vic Fézensac. Il en est de même pour la fréquentation des aficionados en provenance d’autres régions taurines, qui ont glissé sur la même pente. Nîmes ne séduit plus l’aficion autant qu’avant, et ce mouvement risque d’aller a mas

Qu’importe : l’organisateur nîmois est conforté par la présence de touristes encore assez nombreux. Cas unique en France, et sans doute en Espagne, il est dégagé des obligations réglementaires et affranchi des contrôles en vigueur dans les autres places taurines. Il semble enfin avoir les coudées franches et bénéficier du quitus pour sa gestion. C'est sans doute ce qui lui permet d’afficher publiquement son mépris de l’aficion.

La question !

Publié le par cercletaurin.nimois

La Feria de Nîmes comme vous l’avez (sans doute) connue !

Publié le par Paul Bosc

La Feria de Nîmes comme vous l’avez (sans doute) connue !

C’était hier ! C’est-à-dire soixante ou soixante-dix ans dans le passé, même s’il nous semble que nous venons de le vivre. Dans un autre siècle. En 1952, la feria de Nîmes vient de naître par l’action de cinq sociétés taurines : le cercle taurin nîmois, l’Aficion cheminote, Lou Ferry, les Amis de Toros et l’Union taurine nîmoise afin de créer un week-end taurin avec, en cette occasion, le 37ème congrès de la Fédération des Sociétés Taurines de France.

Ce souvenir-là n’est pas resté gravé dans le disque dur de la mémoire. Trop jeunes, trop petits ces enfants nés à la fin de la guerre. Tout juste reste-t-il pour leurs premiers émois tauromachiques, le taureau « Vovo » ou un film : « la Course de taureaux » et les couleurs éclatantes des costumes des toreros, ces capes rose et jaune, ces muletas toutes rouges quand leurs parents les emmenaient voir « le dernier toro » quand il y avait une corrida aux arènes. Les portes s’ouvraient alors gratuitement et il fallait grimper avec nos petites jambes de bambins les marches de l’amphithéâtre pour apercevoir la faena du torero. C’était magique et magnifique.

Puis les années ont passé. La Feria de la Pentecôte a échappé aux sociétés taurines qui auraient bien voulu que la municipalité Tailhades et le directeur des arènes Ferdinand Aymé leur laissent les coudées franches pour organiser les corridas mais en 1954, la Feria était déjà devenue un rendez-vous important et il fallait organiser des animations dans la ville. En février, les sociétés taurines qui n’étaient pas satisfaites des résolutions prises par la municipalité, quittaient le Comité de la Feria. Dès lors c’est la municipalité et le directeur des arènes qui allaient gérer l’ensemble de la Feria.

Jusqu’à l’élection de Jean Bousquet à la tête de la mairie en 1983, la Feria de Nîmes connaîtra à peu près la même programmation. La Pégoulade rassemblait autour des boulevards de l’Ecusson toutes les forces vives de la ville : les Allobroges nîmois qui défilaient en tenues d’athlètes tout blancs, les Mireilles et Arlésiennes, les fifres et les tambourins, les fanfares des sapeurs-pompiers, celles de l’armée, les gardians bien sûr, les enfants des écoles et les premières « peñas » qui venaient de Logroño, suivies par toute la jeunesse nîmoise qui dansait, sauter et chanter : « Valencia, les punaises sont à l’aise dans les trous du matelas » ou accompagnait de tonitruant « Chicuelo – Chicuelo » trois notes de trompette. En 1958, ce matador valencian avait triomphé dans l’amphithéâtre nîmois et était devenu la coqueluche des aficionados. Il devait disparaître deux ans plus tard dans un accident d’avion en se rendant en Amérique du Sud.

Sur le boulevard Victor-Hugo, au café du Lyon, la nouvelle peña Chicuelo II tenait son siège et au premier étage, on scandait le nom de Jean-Pierre Vidal dit « le Poète » qui imitait le général de Gaulle. Des pétards éclataient de partout et les automobilistes qui empruntaient le boulevard se faisaient secouer les amortisseurs. Quelques années plus tard le tintamarre pétardaresque était interdit. A la fin de la Pégoulade, les groupes entraient dans les arènes pour, à tour de rôle, jouer un morceau ou faire une démonstration de leurs activités. Les boulevards étaient noirs de monde et les arènes emplies jusqu’aux drapeaux. A l’époque des oriflammes étaient fixées dans les emplacements du velum romain.

Autre spectacle qui connut un succès énorme, celui de la troupe « El Gallo » et qui était programmé toutes les années. Emmenée par le bondissant André Loubatière, la troupe se voulait « comico-taurine » avec des « Charlots » et des taureaux pour la partie comique et des sketches musicaux pour la partie « sérieuse ». Elle avait vu le jour à Aigues-Mortes pour animer les fêtes locales mais, quand le succès devint grandissant, les musiciens qui entraient dans la troupe étaient de plus en plus professionnels et pas seulement de la cité du sel. Quand Simon Casas devint directeur des arènes, Jean Bousquet exigea que la Feria devienne un rendez-vous international entre le Festival de Cannes et le tournoi de Roland Garros. Le directeur des arènes élimina en 1984 le spectacle, le trouvant aussi ringard que celui de « Holiday sur glace » qui occupait les étés nîmois.

Dans ces années 1950-60 et 70, la course camarguaise et le traditionnel défilé des gardians faisaient partie intégrante de la Feria avec évidemment encierros, bandidos et abrivados et plusieurs arènes portatives étaient installées en ville notamment derrière les colonnes de l’ancien théâtre dévoré par un incendie criminel en 1952, ou place Séverine.

Aux arènes, les aficionados nîmois se pressaient dès le matin devant les grilles en attendant midi, heure où les portes s’ouvraient pour les « Amphithéâtres », les billets non numérotés. Juste derrière la présidence, ces places inconfortables certes, étaient non seulement les premières à l’ombre mais aussi offraient une vision de la piste idéale. Mais il fallait attendre de longues heures avant le paseo. Aussi ce public populaire entrait avec « armes et bagages » c’est-à-dire avec le traditionnel déjeuner qui comportait souvent « rayolette » des Cévennes, pastis ou cartagéne, omelette, jambon et bien sûr du vin. Pour occuper le temps libre, on jouait aux cartes. Certains jouaient de la trompette et d’autres répondaient aux accents cuivrés par le « Chicuelo » de circonstance. On faisait tourner des rouleaux de papier-toilette et il y avait une belle bronca pour celui qui déchirait le long ruban.

Si la corrida n’était pas bonne, les mêmes rouleaux de papier descendaient jusqu’à la piste et les broncas résonnaient dans les vieilles pierres. Tout cela a cessé d’exister. Les trompettes et les bouteilles de vin ont été interdits, le sixième toro ne donne plus l’opportunité aux jeunes de venir découvrir la tauromachie. Les broncas n’existent plus, remplacées par des silences. Plus de déjeuner aux arènes, plus de papier-cul, il est aussi interdit de s’installer sur l’attique pour des raisons de sécurité, des barrières ont été mises en place pour gagner des places numérotées, il n’y a plus, non plus, le sport favori des jeunes nîmois qui consistait à sauter les grilles pour resquiller.

C’était une autre époque. Celle de notre jeunesse.

Il n’y a pas de mauvais cinquième

Publié le par Paul Bosc

Il n’y a pas de mauvais cinquième

Saint Martin de Crau, samedi 23 avril 2016

Il aurait fort bien pu ne pas sortir du toril des arènes Louis-Thiers de Saint-Martin de Crau en ce samedi de Feria. Il aurait pu se battre dans les prés des Jasses de Bouchaud sur la route des Saintes-Maries à Arles sur la propriété de la ganaderia Pagès-Mailhan, être blessé, mourir. Au contraire des autres élevages de cette corrida de competencia entre ganaderos français de Camargue et de Crau : Jalabert, Granier, Tardieu, Christophe Yonnet et Gallon, la Unica n’avait pas le choix : il n’y avait que ce toro pour représenter l’encaste santa-Coloma acquis en 2000 par Pascal Mailhan et Philippe Pagès.

Mais les propriétaires devaient croire en son destin pour le baptiser « Poderoso » (puissant en espagnol). Son poids annoncé était de 530 kg et il était né voilà tout juste 4 ans, en avril 2012. Son cuir était noir, ce qui n’est pas la caractéristique principale des Santa Coloma mais peut-être est-ce dû aux origines César Chico ou bien des sémentales de Hubert Yonnet. Et il était aussi puissant que son nom voulait bien le dire. Par quatre fois il alla chercher dispute à Francisco Vallejo monté sur un des chevaux-vedette de la cavalerie Bonijol. Quatre fois sans rechigner avec force et bravoure. Et il en tenait encore sous les sabots pour vendre chèrement ses deux oreilles à Pérez Mota, conseillé de la contre-piste, par le tonitruant Rafael Corbelle son apoderado. Un combat, un vrai, source de la vraie tauromachie. Et les clichés se mélangent dans la mémoire de voir ce torero vêtu de noir et d’ors, dans les séries de derechazos et de naturelles. Et les images restent muettes pendant qu’il lève l’épée pour abattre la bête qui a tout donné. Deux oreilles ont été accordées par le président Jacky Boyer et un tour de piste posthume à « Poderoso ». Dans le callejon, Pascal Mailhan a regardé partir le toro avec un sentiment de tristesse sur le visage et son fils Pierre, qui aspire à devenir matador, s’est signé de la croix. Puis le torero andalou a reçu l’ovation de la foule d’une arène fort bien garnie au son d’un paso doble.

Comme dit le proverbe taurin : « il n’y a pas de mauvais cinquième », ordre de sortie de « Poderoso » mais avant lui Peréz Mota avait dû rencontrer un toro des frères Jalabert, pas facile, qu’il était même bien difficile de faire sortir de la querencia qu’il avait choisie en face du toril.

Et puis il y avait au cartel un autre Pérez : Roman Pérdez, torero français qui avait accepté de toréer ce genre de corrida pour la première fois de sa carrière. Alors face au toro des frères Gallon (encaste Domecq), qui reçut trois piques, il composa la figure, toréant lentement comme s’il jouait une « solea » sur sa guitare flamenca et l’estocade en place et rapidement concluante fit lever les mouchoirs blancs pour lui accorder l’oreille de « Opresoro » âgé de 5 ans et pesant 520 kg. Double facette de son toreo au sixième, avec un lourd toro des frères Granier, bien dans le type des Santa Coloma avec son cuir caractéristique gris clair qui perdit la corne d’un sabot en course, réduisant le tercio de pique à une seule rencontre mais qui reprit du poil de la bête pendant la faena et fit perdre les papiers au torero. 2 avis ont sonné avant que « Alindido » se couche.

Quant à Salvador Cortés, si le Tardieu séduit lors des trois piques face au picador Vicente Moreno qui se levait sur sa selle, la lance au bout du bras et criant des borborygmes, sa faena ne fascina pas beaucoup. Par contre face au Christophe Yonnet, ses séries ont été bien plus cadencées et évidemment mieux appréciées. Il quitta Saint-Martin-de-Crau sans trophée mais aura laissé le souvenir d’un torero sérieux et appliqué.

Dernière anecdote : les trois toreros ont effectué le paseo têtes découvertes marquant leur premier passage dans ces arènes.

Paul Bosc

Pedraza de Yeltes et les figuras, un jour peut-être...

Publié le par Paul Bosc

Pedraza de Yeltes et les figuras,  un jour peut-être...

La vérité sortirait-elle des graviers de Yeltes ?

La traduction de Pedraza serait, selon certains linguistes, une gravière. Et les toros des frères Uranga, hommes d’affaires basques propriétaires de la jeune ganaderia Pedraza de Yeltes pourraient bien être sortis des graviers du rio Yeltes qui traverse le Campo Charro. Dans le milieu taurin, on aime bien les images quelque peu légendaires qui renforcent les réputations. Une chose est, en tout cas, sûre : en ce lundi de Pâques, à Arles, une nouvelle étoile s’est ajoutée, sur les couleurs de cet élevage de Salamanque. Et surtout « Dudanada », un toro de 600 kg, au cuir coloré, qui a laissé ses deux oreilles à l’Arlésien Thomas Joubert après un combat qui restera gravé dans les mémoires des aficionados présents.

Pedraza de Yeltes et les figuras,  un jour peut-être...

Le torero qui a peu de contrats jouait ce jour-là, son va-tout. Ou ça gagne, ou ça casse ! Après une année sabbatique, après sa blessure lors de son alternative, « Tomasito » reprenait l’épée sous son véritable nom et se distinguait à Mauguio face à un toro des frères Gallon, puis à Istres l’année dernière et Jean-Baptiste Jalabert, le nouveau directeur des arènes d’Arles lui faisait confiance pour affronter ce bétail à la réputation sulfureuse surtout après la corrida de Dax, la novillada de Garlin ou ses présentations à Azpeita, Pamplona ou Madrid.

Pour la première fois, les arènes d’Arles accueillaient pour lla clôture de sa Feria pascale cet élevage confié à un ancien torero José Ignacio Sánchez qui, les anciens s’en souviendront sans doute, s’était présenté en France, à Beaucaire en 1995 avec César Rincon et Manzanares (père) et avant de subir une blessure qui devait le faire renoncer à toréer. Mais avant Arles, José Ignacio Sánchez était l’invité du CERCLE TAURIN NÎMOIS ce dimanche de Pâques à Nîmes dans les salons de l’Hôtel IMPERATOR. Et il faut bien reconnaître que l’adage que rappelait Francis Fabre lors de la conférence « les anciens toreros ne font jamais de bons ganaderos » était faux. Jeune (son ancienneté à Madrid ne date que de 2010, la ganaderia s’est rapidement imposée et, selon les dires du sémillant ganadero, par un travail de sélection impitoyable représentant 50 % du travail partagés ensuite par une alimentation de sportif de haut niveau et le maniement (manejo) des bêtes. La propriété bâtie exemplairement pour l’élevage de toros possède un « torodrome » de plusieurs kilomètres où les bêtes courent et se musclent pratiquement quotidiennement. Les socios du CTN qui étaient présents l’année dernière à Salamanque connaissent les lieux et ont un regard énamouré pour Juan, aujourd’hui âgé de 44 ans, aux cheveux filés d’argent.

Pedraza de Yeltes et les figuras,  un jour peut-être...
Pedraza de Yeltes et les figuras,  un jour peut-être...

A Arles, quatre ou cinq fils de différents sementales étaient parmi le lot présenté mais les aficionados ont reconnu dans « Dudanada » les caractéristiques des toros de Dax qui chargent la cavalerie en « s’asseyant » sur leurs fesses pour mieux soulever le cheval. Mathias Forestier, le picador de Thomas a su contrôler ces deux assauts, Raphael Viotti le banderillero a été acclamé et Thomas Joubert a su construire une faena toute en finesse. Tout n’a pas été parfait, certes, la perfection n’est pas de ce monde mais aux côtés de toreros bien plus armés que lui et notamment Juan Del Alamo qui connaît cet élevage depuis son apprentissage, c’est bien l’Arlésien qui a su profiter du meilleur toro de l’après-midi salué par un tour de piste posthume accompagné par le mayoral Miguel Angél Sanchez « Curro » et un abrazo à Paquito Léal, professeur de l’Ecole taurine d’Arles. Dans les barrières, dans l’ombre presque, Alain Montcouquiol qui n’avait plus jamais mis les pieds dans les arènes d’Arles depuis l’accident de son frère, Nimeño II, donnait ses conseils à ce torero qui n’a pas d’apoderado mais qui poursuit une route tracée dans sa tête depuis son plus jeune âge et sa passion pour la tauromachie.

Mais qu’est-ce qui fait la différence entre les Pedraza de Yeltes, les Garcigrande, les Victoriano del Rio ou les Daniel Ruiz ? Si l’on parle d’encaste, ils sont tous issus de sang Domecq et Pedraza par El Pilar.

Comme le soulignait le ganadero, il faut savoir ce que l’on veut faire : soit vendre 50 ou 60 corridas par an, avec des critères de sélection qui satisfont les grandes vedettes actuelles, soit rechercher un toro qui se défend dès son entrée en piste jusqu’à sa mort. C’est le choix de la ganaderia Pedraza de Yeltes dont les pensionnaires marquent régulièrement des points mais que les El Juli, Manzanares, Morante de la Puebla, Talavante et bien d’autres n’acceptent pas.

Quoique ! Il paraît que El Juli serait prêt à franchir le pas. Lopez Simon est allé tienter chez Pedraza… « Un jour viendra où les vedettes accepteront de toréer nos toros. C’est sûr » affirme José Ignacio.

La corrida y retrouverait ses lettres de noblesse. Surtout quand, à l’inverse, on a vu les Garcigrande du samedi et les Daniel Ruiz le dimanche...

Les Cebada Gago ou Fuente y Imbro sont aussi des exemples qu’il n’y a pas que du sang de navet chez les Domecq. Alors une corrida comme celle-ci aurait dû accueillir bien plus de spectateurs qui, à l’heure où Thomas Joubert sortait par la grande porte des arènes d’Arles porté par Charly Lahoé, auraient arborré un grand sourire de satisfaction. Mais ce n’était que la première présentation des Pedraza de Yeltes. D’autres suivront…

La feria de la Crau 2016

Publié le par cercletaurin.nimois

La feria de la Crau 2016

Bonjour, chers amis,

Cette Année encore, La commission voyage et sorties du CTN vous propose de partager un moment d'Aficion pour la Féria de la Crau le Dimanche 24 avril prochain..

Nous nous retrouverons à midi autour d'un excellent repas au restaurant la RIPAILLE à FONTVIEILLE avant de rejoindre Saint Martin de Crau pour assister à la Corrida d'HUBERT YONNET...

Une belle journée en perspective ! inscrivez-vous vite...

Drapeau tricolore à Las Ventas

Publié le par Paul BOSC

Drapeau tricolore à Las Ventas

Une San Isidro estampillée aux couleurs françaises

Madrid. Las Ventas. La Feria de la San Isidro où pendant 31 jours, à 19 heures tapantes, sonnent les clarines de la plus importante feria du monde. Celle qui construit ou envoie aux oubliettes les toreros de toute la planète taurine mais aussi les ganaderias pressenties pour présenter, devant des vétérinaires sans pitié, leurs plus beaux lots de toros.

Le CERCLE TAURIN NÎMOIS sera cette année présent pour son voyage annuel dans la capitale espagnole, la dernière semaine de la Feria pour la semaine torista où il pourra assister aux corridas de Cuadri (2 juin) avec Luis Miguel Encabo, Fernando Robleño et Rubén Pinar ; à la corrida de Victorino Martin (3 juin) avec Uceda leal, El Cid et Miguel Abellan ; à la corrida de Miura (5 juin) avec Rafaelillo, Javier Castaño et Pérez Mota et même à une corrida à cheval (4 juin) avec P.H. de Mendoza, Leonardo Hernandez et Lea Vicens. Et oui ! Notre caballera nîmoise !

Mais elle n’est pas la seule à représenter notre pays gaulois et à chanter « Cocorico » dans le temple de la tauromachie. Car avant elle, Robert Margé présentera ses toros et pourra ainsi inscrire son ancienneté à Madrid dans le grand livre de l’Union des criadores de toros de lidia : mardi 10 juin 2016. Au cartel : un Arlésien, digne successeur des précurseurs Pierre Pouly ou Pierre Schull : Juan Bautista avec Eugenio de Mora comme chef de lidia et El Payo. Le fils de Luc Jalabert et directeur des arènes arlésiennes sera présent à un autre paseo le dimanche 8 juin avec une corrida de Montealto où il sera chef de lidia. A ses côtés Morenito de Aranda et Manuel Mas.

Autre Arlésien de la grande famille taurine des Léal : Juan qui confirmera son alternative avec une corrida de la ganaderia coqueluche de l’aficion, Pedraza de Yeltes pour la corrida de la Presse le mardi 17 juin avec Manuel Escribano comme parrain et Juan del Alamo comme témoin.

Et puis, bien sûr, le triomphateur de la précédente édition : le Biterrois Sébastien Castella pour 4 contrats : le vendredi 13 juin (ça porte bonheur) avec des Nuñez del Cuvillo pour se mettre en jambes, mais avec des « compañeros » qui ont les dents qui traînent par terre : Alejandro Talavante et Andrés Roca Rey qui confirmera son alternative. Deuxième acte le vendredi 20 juin avec une corrida de Alcurrucén avec El Juli et José Garrido qui confirmera son alternative. On reste dans le classique. Mais le lundi 30 juin se sont les Adolfo Martin qui sont au rendez-vous. Un beau challenge partagé par Rafaelillo et Manuel Escribano. Enfin Sébastien Castella participe à la corrida de la Beneficiencia, le mercredi 1er juin avec des Victoriano del Rio aux côtés de Manzanares et Alberto Lopez Simon. Du lourd !

Il ne faudra pas oublier le novillero Clémente qui sera au cartel de la novillada du Conde de Mayalde le dimanche 1er mai avec Alvaro Garcia et Angel Silva.

Il ne vous reste plus qu’à économiser ou puiser dans les dernières économies qui vous restent pour aller brandir votre drapeau « Bleu, Blanc, Rouge » sur les tendidos de la plaza de toros. A Madrid ! Aux arènes de Las Ventas.

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